Commune de Bogodogo : une fille de 16 ans violée et tuée

Commune de Bogodogo : une fille de 16 ans violée et tuée

 

Le corps d'une jeune fille dont l'âge se situe entre 16 et 17 ans a été retrouvé aux abords du barrage de Yamtenga, dans la zone non lotie de la commune de Bogodogo. Selon la police du commissariat de ladite commune, la victime, qui rentrait probablement chez elle sur un vélo à panier, a été violée par son bourreau qui lui a ensuite donné un coup de daba en plein visage et sur la nuque. Des traces de sang, retrouvées au niveau du sexe de la victime, et des capotes usées sur les lieux, confirment qu'elle a été violée. On n'a pas pu l'identifier car elle n'avait aucune pièce d'identité sur elle. Le chef du village de Yamtenga, qui était sur les lieux, a dit que la victime n'était pas du village. Une enquête est ouverte par la police de la commune de Bogodogo afin de mettre la main sur l'auteur de ce crime odieux.

 

Banfora : le CAMJC toujours en proie à la division

 

Le Collectif des associations et mouvements de jeunesse de la Comoé (CAMJC) continue d’avoir mal à son unité. On se rappelle que la longévité du bureau actuel du CAMJC a fait des gorges chaudes il y a un peu plus de deux mois, et certains membres en avaient demandé le renouvellement. Les concertations qui ont suivi entre les deux groupes, à savoir le bureau actuel et les dissidents, n’ont jamais dégagé le moindre consensus. Conséquence, les dissidents ont mis en place leur bureau CAMJC pendant que l’ancien, se disant toujours aux commandes, convoquait une AG le dimanche 20 juillet 2008 aux fins de relire et amender les textes statutaires, de faire son bilan et procéder au renouvellement du bureau. La rencontre du 20 juillet, du fait de certaines attitudes jugées non conformes à la réglementation du CAMJC et qui ont failli provoquer la bagarre, a été reportée à une date ultérieure. Pour cette AG, et selon les témoignages recueillis sur place à la MJC, le bureau contesté a adressé des invitations aux 34 associations membres du CAMJC, chacune devant déléguer trois personnes pour la représenter. Cette règle n’aurait pas été respectée par des dissidents qui, semble-t-il, avec quatre associations, se sont présentés à 35 personnes et ont forcé la porte pour s’installer dans la salle. Le président du bureau contesté, Norbert Fayama, aurait de ce fait appelé la police et la gendarmerie qui ont dépêché des agents à la MCJ. C’est à l’issue de l’entretien que ceux-ci ont eu avec Norbert Fayama que la rencontre a été reportée.

 

Le Pays du 21 juillet 2008





22/07/2008
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