Marcel ne méritait pas ce sort !

Fait divers

Marcel ne méritait pas ce sort !

 

Marcel est un jeune homme d'un peu plus de trente (30) ans, qui réside dans un quartier de la ville de Ouaga.

Ayant perdu l'usage de sa main droite, il se débrouille avec la gauche et s'en tire bien. C'est ainsi qu'il est disponible pour aider certains dans de petits boulots variés (curage de fosses septiques, maçonnerie, etc.). Il est passé maître dans l'art d'abattre les chiens dont les propriétaires veulent s'en séparer.

Le 27 juillet dernier, un chef de famille lui demanda de venir abattre son cabot. Il se présenta  chez le monsieur aux environs de 20 heures et mit fin à l'existence de Milou.

Il embarqua "sa chose" dans un sac après avoir payé la somme de 4 000 FCFA, qu'avait exigée de lui le proprio du chien.

Et dire que Marcel avait emprunté l'argent à un boucher, à qui il avait promis le remboursement dès que toute la viande du chien serait vendue.

Les choses allaient mal tourner par la suite, car le sac, confié à une dolotière, aillait disparaître au retour de Marcel, qui était allé effectuer une course.

Il ne le fallait pas ! A son arrivée, personne n'était en mesure de lui dire où était passé "son chien". De fil en aiguille, il allait savoir qu'un militaire s'était rendu coupable de la disparition de son bien. Sans ambages, il le joignit à son logis, où il tomba sur un groupuscule s'affairant à apprêter l'animal.

Marcel se plaignit amèrement, et que pensez-vous que fit le maître des lieux ? Ce dernier exhiba un fusil de chasse pour menacer "l'indésirable visiteur".

Il y eut du rififi avant que le bidasse daigne restituer une partie du chien, dont il avait pris, une cuisse, le cou et la tête.

Marcel s'empara du reste, quitta les lieux et alla conter sa mésaventure à qui voulait l'entendre dans le quartier.

Comment rembourser les 4 000 F empruntés ?

Notre homme s'en remet à Dieu en espérant que son créancier le comprendra pendant que la hiérarchie militaire s'occupe du cas de l'indélicat élément.

 

 

SOS

Axe Koupela-Tenkodogo

Le pont de tous les dangers

 

La saison pluvieuse ne fait pas que du bien au Faso. La preuve, c’est ce pont sur l’axe Koupéla-Tenko non loin du village de Liguidi Malgem, qui a  cédé. En effet, son daleau principal s’est tout simplement brisé au beau milieu, le rendant quasi-impraticable, si ce n’est pour les véhicules de petits gabarits. Pire, la déviation qui a été faite juste au bas- côté ne tient pas la route, car le violent courant d’eau, qui gicle sous le pont, emporte cette issue de secours pour peu qu’il pleuve des cordes. Il semble qu’il est prévu, pour parer au plus pressé, de raccommoder le pont au coût de plusieurs millions, mais jusqu’à quand cet rafistolage tiendra dès lors que cette voie est l’une des plus fréquentée, vu qu'elle supporte tous les poids lourds en provenance du Burkina des ports du Mali, du Togo ? Et dire que pendant que l’on va bricoler la passerelle, Tenkodogo se trouvera privée de technologies de communication, la fibre optique, qui passe sous pont, ayant été endommagée. Il faut voler au secours de cette ville.

 

 

Alerte

Voies de déviation de l'échangeur de l'ouest

Attention, danger !

 

Il y a quelques mois, nos autorités procédaient au lancement des travaux de construction de l'échangeur de l'ouest.

Pour réaliser l'ouvrage, il a fallu réaliser des voies de déviation, dont l'état de certaines laisse à désirer.

Et pour y remédier, l'entreprise adjudicataire met actuellement des bouchées doubles.

Mais en attendant la fin de ces "rafistolages" et surtout de travaux de l'échangeur de l'ouest, quel constat fait-on ?

Il ne se passe pas une semaine sans que des individus se plaignent d'agresseurs, embusqués dans le cimetière des Gounghin et qui tombent sur leurs victimes à la moindre occasion.

Les ruelles situées aux côtés nord, sud et ouest du cimetière se révèlent ainsi être dangereuses à partir d'une certaine heure.

C'est vrai qu'au niveau des déviations, la police a érigé deux postes, mais les malfrats arrivent à les éviter.

Il est donc impérieux de revoir la stratégie de surveillance, et, pourquoi ne pas faire appel à d'autres forces pour traquer ces mauvais garçons ?

Des usagers ont parfois posé la question de savoir pourquoi la zone n'est pas éclairée pour éviter ces actes de bandistisme.

Il faut savoir que selon des autorités communales, il n'est pas aisé de placer des lampadaires dans toutes  les rues de la capitale, surtout lorsqu'elles ne sont que provisoires.

 

 

Vu !!!

Des nids de malfrats en montaison

 

De nos jours, il pleut des hallebardes sur Simonville, et les citoyens ne sont pas du tout mécontents de cette générosité de Dame Nature. Malheureusement, certains citadins, ayant encore des réflexes de la campagne, donnent du souci aux honnêtes gens :  en effet, par endroit, à l'encontre des textes, des champs de mil et de maïs constituent des repaires de bandits en cette période de montaison des semis.

Au secteur 29 (arrondissement de Bogodogo), par exemple, à quelques encablures du cimetière de Tabtinga, la grande voie est bordée de part en part par des champs.

Les riverains éprouvent toutes les difficultés à joindre leur logis la nuit tombée.

Avec l'abondance des pluies, les voies sont impraticables, ce qui oblige les usagers à raser les semis pour se frayer un chemin.

Il est grand temps que l'autorité communale, qui a toujours interdit ce genre de situation, passe à la répression.

Il le faut, puisque nombre de quartiers périphériques sont dans la même situation.

Un champ de mil ou de maïs ne saurait être réalisé en ville !

 

A la BNSP

 

Une personne s'est donné la mort par pendaison à la Patte d'oie, non loin d'une alimentation. L'homme serait arrivé sur les lieux à bord d'un véhicule, qu'il a abandonné avant d'aller poser son acte.

On ignore tout du motif qui a bien pousser l'individu à mettre un terme à son existence de la sorte.

Six autres décès se sont ajoutés  à ce cas, au cours de la semaine du 21 au 27 juillet 2008 dans les statistiques de la première compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).

Dans les détails, on a déploré trois décès par suite de malaises, deux noyades et l'écrasement d'un cyclomotoriste par un automobiliste sur le boulevard France-Afrique à une centaine de mètres du cimetière situé sur l'axe Ouga-Saponé.

La caserne a enregistré 6 fausses alertes et 15 appels motivés.     

 

L’Observateur Paalga du 29 juillet 2008




30/07/2008
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