Orchestre national du Burkina : L’expertise de Pierre Vaïna sollicitée

Orchestre national du Burkina : L’expertise de Pierre Vaïna sollicitée

jeudi 22 mai 2008.
 
Les membres de l’Orchestre national du Burkina (ONB) sont présentement en formation à l’ex-Cour des comptes en vue de renforcer leurs capacités sur certaines techniques musicales et vocales. Lors de notre passage dans la matinée du mercredi 21 mai 2008, les apprenants étaient sous la direction de Pierre Vaïna, venu au Burkina Faso pour une résidence de création avec la compagnie Salia Ni Seydou.

Pour la deuxième séance de formation, avant les leçons du jour proprement dites, Pierre Vaïna au clavier reprend quelques exercices précédemment effectués pour, dit-on, travailler les voix des 5 chanteurs de l’ONB.

Ce qu’il appelle un échauffement qui est important, car le chœur, au-delà du fait qu’il essaie de retrouver les tons et les demi-tons, permet de respecter les notes et les silences. Fini donc l’échauffement, l’enseignant s’apprêtait à entrer dans le vif du sujet lorsqu’il fut sollicité par la presse.

Pierre Vaïna, pour ceux qui l’ignorent encore, est un musicien de jazz qui a résidé au Burkina de 1995 à 2000. A l’époque, il avait créé son groupe avec des musiciens comme le bassiste Alain Nyamé. Il n’a pas aussi hésité, en saxophoniste talentueux et expérimenté, à jouer dans un album du reggaeman burkinabè Zêdess.

« Avec Georges Zabsonré et les musiciens de l’ONB, l’objectif est d’avoir un premier contact ; de faire un état des lieux des besoins en formation pour les aider en techniques musicales ; il est question aussi de développer cette collaboration.

On travaille très peu sur le répertoire et les arrangements, car tout est pour le moment concentré sur comment s’échauffer en travaillant sur leurs voix ; au niveau de la section rythmique, ça va beaucoup mieux, car ils sont sous la direction de personnes expérimentées, comme François Tapsoba, Georges Zabsonré. Le gros travail à faire est au niveau des chanteurs et des souffleurs », a indiqué le jazzman.

S’exprimant sur la culture au Burkina, il a laissé entendre que notre pays dispose de plus en plus d’infrastructures pour permettre notamment aux artistes de s’exprimer et d’avoir plus de succès dans leur carrière. Pour lui, le Pays des hommes intègres, en matière de promotion de la culture, constitue un exemple.

Cyr Payim Ouédraogo

L’Observateur



25/05/2008
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