Reprise partielle des municipales

A gauche ou à droite sur le bulletin...

En sa séance du 20 février 2008, le Conseil des ministres a décidé, par décret, de la reprise des élections municipales dans les quatre communes suivantes : Gounghin (Kourittenga) ; Bané (Boulgou) ; Yondé (Koulpélogo) ; Nasséré (Bam). Le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a décidé de l’organisation de ce scrutin pour le 1er juin 2008. Hier, la Commission d’enquête nationale indépendante (CENI) a procédé au tirage au sort pour le positionnement des partis en course sur le bulletin unique.

L’opération qui vise à positionner un parti politique sur un bulletin unique est d’une simplicité qui tranche d’avec l’élection elle-même. Pour faire un peu pédagogique, disons que l’électeur qui se présente devant les membres d’un bureau de vote se saisit d’abord d’une feuille de format A4 sur laquelle est imprimé le logo de chaque parti.

Il s’en va dans l’isoloir et y appose son doigt imbibé d’encre sur le parti de son choix. La cérémonie d’hier consistait justement à donner une place sur cette feuille A4 à chaque regroupement politique en lice. Etant donné qu’il n’y avait que deux partis politiques en compétition dans les communes concernées par cette reprise partielle des communales, les deux positions possibles sur cette feuille sont soit sur son côté gauche ou sur son côté droit.

Tout devait donc aller très vite si un représentant du PDP/PS, Hyacinthe Sandwidi, n’avait pas levé le doigt pour soulever une préoccupation qui semblait bien lui tenir à cœur. Il s’agissait du cas de la commune de Kourittenga pour laquelle il est mentionné 87 conseillers et ce depuis les municipales de 2006. Il a précisé que cette commune compte plutôt 86 sièges.

Tout en reconnaissant la pertinence de ses remarques, les membres de la CENI, qui ont officié le tirage au sort, ont fait remarquer qu’à l’étape actuelle, il n’est pas de leur ressort de modifier le nombre de sièges dans une commune. Ce sont des débats qui engagent le ministère de tutelle (MATD) et les décisions qui en découlent font toujours l’objet de décrets signés en Conseil des ministres.

Issa K. Barry

L’Observateur Paalga du 16 avril 2008




16/04/2008
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