SARKO, si l’on n’y prend garde

Nicolas SARKOZY, dans sa toute fraîche condition de Président, a comme ses prédécesseurs, fait son tour d'honneur dans l'ancien jardin de la République qu'est l'Afrique. L'espoir de changement suscité avec son élection s'est vite estompé chez beaucoup. Sarkozy révèle, ce que certaines personnes, vite traitées de mauvaises langues, lui avaient détecté. Il y a comme un relent de racisme chez ce « grand monsieur » qui annonce un penchant droitiste. Sarko, tout en cautionnant des fossiles tels BONGO (au pouvoir depuis 40 ans) et WADE (mal élu), demande aux africains d'arrêter de pleurnicher sur leur sort et de ne plus accuser des grands faits historiques tel le crime de l'esclavage et encore moins la colonisation qui pour lui est plus une bénédiction qu'un mal. Affirmer que les africains ne doivent s'en prendre qu'à eux-mêmes parce que quelques-uns ont été acteurs dans la traite des leurs, est une vision bien trop courte. Des Français (dont le 1er citoyen  de l'époque) ont collaboré avec le régime nazi, des juifs ont participé à la shoah. Cela suffit-il pour accuser la France et les juifs et disculper l'Allemagne nazie de cette autre ignominie qu'est l'holocauste ? Les dirigeants africains se doivent de trouver des projets de société qui puissent retenir la jeunesse désespérée le regard tourné vers l'hexagone qui fait peur à Sarko. Il ne faut cependant pas pousser le bouchon trop loin. Nous n'avons que trop souffert de cette image de sous-homme qu'on nous colle à la peau depuis belle lurette.

 

David Sanon



18/08/2007
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