Un jeune homme s'étouffe dans une citerne à Ouaga

Un jeune homme s'étouffe dans une citerne à Ouaga

 

Le 31 juillet 2008 a été un jour fatidique à Hamidou Sawadogo qui a trouvé la mort dans la citerne d'un camion à lubrifiant à la station Petrofa de Tanghin. Tout a commencé dans l'après-midi du mercredi 30 juillet dernier lorsque le propriétaire aurait confié la citerne à laver à Hamidou. Ce dernier, sur conseil de ses amis, se résolut à faire le travail le 31 juillet, juste le temps que le gaz comprimé dans les compartiments de la citerne s'évapore.

C'est ainsi que le jeudi matin, Hamidou Sawadogo qui avait été le seul à accepter le travail au regard des risques encourus, commença l'opération. Entré à l'intérieur de la cuve du camion une première fois, il en serait ressorti aussitôt, faute d'air. Il y aurait mis de l'eau, et entra de nouveau. C'et là qu'il a été trouvé asphyxié. Les sapeurs-pompiers n'ont pas pu réanimer la victime et c'est la police et le médecin légiste qui ont dû intervenir. Selon les informations recueillies sur les lieux du drame, Hamidou Sawadogo, qui n'était pas un employé de la station y était venu il y a quelques jours voir un de ses amis travaillant à la station, pour lui demander de l'aider à trouver du travail. Après le passage des sapeurs-pompiers et de la police qui a fait le constat, Hamidou Sawadogo, âgé de 25 ans, a été inhumé dans l'après-midi au cimetière de Toudbwéogo en présence de parents et du représentant de la société Petrofa.

 

Du matériel destiné à une commune urbaine volatilisé

 

"Incompréhensible", "Inadmissible". Ce sont là quelques mots que ne cesse de prononcer depuis quelques jours un maire d'une commune urbaine du Burkina. La raison est que 10 tonnes de matériels divers (tables-bancs, lits médicalisés, fournitures scolaires, ordinateurs, ciment, etc.) que lui ont envoyées des partenaires du Nord pour la population de sa commune se sont volatilisées. C'est au moment de régler les frais de transport pour lesquels la société de transit le harcèle que l'édile s'est rendu compte de la disparition du matériel. L'explication qui lui a été donnée est que la douane a vendu le matériel aux enchères en l'absence de tout élément permettant d'informer le destinataire de l'arrivée du matériel. Mais, à ce que l'on dit, du matériel comme des ordinateurs de bureau, des tables de consultation, du ciment, des baignoires, etc., ont éé prélevés avant la vente. Aujourd'hui, le maire ne sait plus où donner de la tête ou, plutôt, quoi dire à ses administrés à qui il a beaucoup parlé de ce matériel.

 

Le Pays du 1er août 2008




06/08/2008
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