Un voleur atypique

Jean Guillaume Zongo : un voleur atypique

 

Jean Guillaume Zongo est un voleur de poules, mais un voleur pas comme les autres. Pour commettre son forfait ce jour vendredi 18 avril 2008 au secteur 1 de Koudougou, l’individu s’est d’abord lavé au robinet, a ensuite lavé une de ses chemises qu’il portait, avant de prendre le plus gros coq de la cour où il s’est irrégulièrement introduit aux environs de 4h du matin. Mais un habitant de la cour, plus précisément un homme de tenue, réveillé par le bruit de l’eau, a suivi la scène. Ce dernier, serviette nouée à la hanche, a suivi celui qui venait de se faire désormais propriétaire du coq qu’il a bien enveloppé avec un morceau de foulard volé dans la même cour, pour mieux camoufler son butin. Pensant avoir réussi son forfait, c’est surpris que le voleur Jean Guillaume s’est vu appréhender à 1 km environ des lieux du vol par l’homme de tenue qui le suivait. Pris dans les rets, l’individu déclare être maçon de profession, et qu’il s’est livré à cet acte peu recommandable pour se faire un peu d’argent de poche. Il dit être âgé de 27 ans et résident du secteur 6 de Koudougou dans le quartier Sogpelcé. Il avait en sa possession, un morceau de savon avec lequel il s’est servi pour se laver et laver sa tenue, un peigne, une montre, un roman, un briquet muni de torche et bien d’autres objets. Mis à genoux pendant quelques heures, le délinquant n’a pas échappé à quelques coups de ceinturon avant d’être conduit au commissariat. De sources policières, l’individu n’est pas à son premier forfait. Mais pourquoi se laver avant de passer à l’acte ?

 

Concours de la Fonction publique : la grogne des admissibles se poursuit

 

Un candidat déclaré admis sur les listes d'attente des concours de la Fonction publique a adressé une lettre au ministre de la Fonction publique afin d'attirer son attention sur une nouvelle forme de fraude. D'après leur lettre ouverte, des candidats admis à plusieurs concours se sont inscrits dans deux écoles de formation et y perçoivent leurs pécules normalement. Le manège a duré cinq mois, selon la lettre, qui donne des noms et des références de pièces d'identité. Lors de la proclamation des résultats des élèves officiers de police, certains d'entre eux s'y sont déportés à nouveau. On ne peut pas dire que ces candidats ne soient pas brillants, mais leur manège prive des candidats de la liste d'attente dans les concours de la Fonction publique. Et cinq mois après, il est difficile de rappeler un candidat pour suivre des cours. En plus de pénaliser leurs camarades de la liste, ces candidats perçoivent illégalement de l'argent parce qu'on ne peut pas être formé simultanément dans deux écoles professionnelles. Le candidat malheureux appelle le gouvernement à faire quelque chose afin de faire cesser cette forme de fraude et d'injustice car dans certaines écoles, le nombre de candidats souhaités n'est pas atteint du fait de ces agissements.

 

Hôpital de Gaoua : des vigiles passent à tabac un accompagnant de malade

 

Un accompagnateur de malade a passé un sale quart d'heure entre les mains des vigiles de l'hôpital de Gaoua. Le refus par ce dernier d'observer certaines règles établies au sein de l'hôpital serait à la base du pugilat entre le jeune homme qui était au chevet de sa maman, et 5 vigiles. Dans son obstination à faire le thé, les vigiles auraient tenté de confisquer la théière. C'est suite à cela que le jeune homme, refusant d'obtempérer aurait attrappé le col de la tenue d'un des vigiles. C'est alors qu'il a été tabassé par les cinq gardiens de l'hôpital. Il s'en est sorti avec une blessure au nez et, selon lui, une perte d'une somme de 12 0000 F. Deux vigiles ont également eu de légères blessures. Le DG de l'hôpital à qui les protagonistes se sont référés a jugé légitime la tentative d'application par les vigiles d'une règle en vigueur à l'hôpital, une règle instituée, selon lui, pour prévenir des incendies. Mais il a condamné le manque de maîtrise de soi de ceux-ci, car, a-t-il rappelé, leur mission première, c'est de contribuer à maintenir l'ordre à l'hôpital.

 

Chirurgie : le "syndrome Sarkozy"

 

De plus en plus d'hommes âgés de 40 à 50 ans ont recours à des interventions chirurgicales de rajeunissement, sous l'effet du "syndrome Sarkozy", du nom du président français Nicolas Sarkozy remarié avec une femme plus jeune, a indiqué un groupe de recherche médicale.

De janvier à mars, les consultations pour des injections de Botox au Royaume-Uni ont bondi de 57% chez les hommes, par rapport à la période équivalente de l'an dernier, selon le groupe de recherche médicale britannique Haley.

Les opérations de réduction de la poitrine ont augmenté de 42%, celles de microdermabrasion (procédure de renouvellement des couches supérieures de l'épiderme) de 43%, ajoute l'étude.

L'engouement est suscité par le "syndrome Sarkozy", estime le groupe. "Les chirurgiens constatent que pour la plupart (des hommes), les opérations chirurgicales sont motivées par la jeunesse de leur nouvelle partenaire féminine (...). Cela se double du syndrome Sarkozy ... lié à un second mariage avec une épouse plus jeune, ayant entre 10 ou 20 ans de différence d'âge."



Boussouma : solidarité avec les sinistrés de Winguiyan

 

En début mars 2008, les habitants du quartier Winguiyan de Boussouma (dans le Sanmatenga) ont été victimes d'un incendie qui a détruit des dizaines de greniers de céréales, des habitations, les ateliers des tisserands traditionnels et les hangars de foin. L'incendie a été maîtrisé grâce à la mobilisation de la population et à l'intervention des sapeurs-pompiers venus de Ouaga. La population et quelques ressortissants avaient déjà manifesté un soutien prompt aux sinistrés dès les premiers moments de l'événement, par un apport en nature et en espèces. Le week-end dernier, les ressortissants résidant dans les provinces du Burkina, à travers l'Association pour le développement du département de Boussouma, ont joué à leur tour leur partition, faisant un don d'une dizaine de sacs de céréales dans l'optique de contribuer à soulager un tant soit peu les souffrances qu'endurent les victimes de cet incendie.

 

Le Pays du 22 avril 2008




23/04/2008
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