Une lettre pour Laye : Retour en force du "président du Pays réel"

Une lettre pour Laye  : Retour en force du "président du Pays réel"

vendredi 13 juin 2008.
 

Cher Wambi,

Depuis la semaine écoulée, bien de choses se sont passées sous le ciel clément du Faso. Mais voyons d’abord les tendances pluviométriques qu’a pu relever l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Représentation du Burkina, qui justifient d’ailleurs pleinement la reprise des travaux champêtres dans les différentes régions :

Dori : 30,6 mm ; Ouahigouya : 19,1 mm ; Ouagadougou-aéro : 15,2 mm ; Dédougou : 1,1 mm ; Fada N’Gourma : 17,0 mm ; Bobo-Dioulasso : 18,5 mm ; Boromo : 3,8 mm ; Pô : 1,9 mm ; Gaoua : 25,9 mm ; Bogandé : 44,5 mm.


Cher cousin, comme partout ailleurs dans les quatre coins du Pays des homes intègres, à Simonville les élèves du primaire en classe d’examen sont allés à l’assaut et du Certificat d’études et de l’entrée en 6e. Un examen et un concours qui marquent la fin de l’année scolaire, puisque venu le temps de la moisson. Qu’en a-t-il été à Laye ?

Dans la capitale, en tout cas, des voix commencent à s’élever pour désapprouver le choix de certains sujets, jugés coriaces pour des élèves du primaire, tels ceux de rédaction, d’histoire, etc. Pour ma part, en attendant le verdict des correcteurs, je me refuse à tout commentaire, puisque le champ de l’enseignement de base est un domaine que je ne maîtrise pas. Mais peut-être, les plaignants n’ont-ils pas tort !


Cela dit, cher cousin, les manifestations commémoratives du 35e anniversaire de l’Observateur paalga appartiennent déjà au passé, comme tu le sais, mais beaucoup de correspondances de félicitations et de sympathie continuent d’affluer sur le bureau de son directeur de publication. Telle cette lettre émanant du président du Faso, président du Conseil des ministres, Blaise Compaoré himself, parvenue le 10 juin dernier que je t’invite à parcourir pour l’histoire :

"Monsieur le Directeur, A l’occasion du 35e anniversaire de votre journal, j’adresse mes chaleureuses félicitations à vous-même et à votre équipe, qui fait montre d’un esprit de professionnalisme. Les membres de votre rédaction, dans une quête de respect et de déontologie, s’acquittent avec abnégation de leur devoir d’informer quotidiennement les citoyens.

Votre sagesse vous a permis de traverser les épreuves qui jalonnent le parcours de tout grand journal. Témoin avisé de l’histoire politique récente du Burkina Faso, L’Observateur paalga a contribué de manière remarquable à l’élargissement des espaces démocratiques.

La mondialisation et l’internet ont donné naissance à de nouveaux défis pour la presse et au regard de la qualité de vos ressources humaines, vous saurez y apporter des réponses adéquates. En vous réitérant mes encouragements dans votre noble tâche, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, en l’assurance de ma haute considération." Blaise Compaoré


Depuis quelque trois semaines maintenant, cher Wambi, je ne cesse de te parler de la nomination de Luc Adolphe Tiao, par le Grand Sachem, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso sur les bords de la Seine.

C’est dire donc que très bientôt il dira aurevoir à ses collaborateurs du Conseil supérieur de la communication (CSC), qu’il préside depuis bien des années, à l’effet d’aller présenter ses lettres de créance à Nicolas Sarkozy, le premier Français.

Mais avant cet aurevoir, déchirant, Luc a tenu à leur laisser un souvenir inoubliable. Ainsi a-t-il eu cette ingénieuse idée d’organiser un mariage collectif pour ceux de son personnel qui étaient toujours sur la liste d’attente.

A ce qu’on dit, cher cousin, treize couples en sont concernés et l’événement se produira le samedi 28 juin à la mairie de l’arrondissement de Sig-Noghin à partir de 9 h 00, à l’issue duquel les nouveaux mariés seront conviés à un cocktail au Mess des officiers. Qu’en dire, cher Wambi, sinon que j’entends déjà le concert de bénédictions qui accompagneront l’ambassadeur Tiao à Paris.


Infatigable Halidou ! C’est le lieu de le souligner, cher cousin, pour le président du Pays réel, qu’on ne présente plus. Après qu’il a, en effet, tiré sa révérence de la présidence et de l’Union interafricaine des droits de l’homme (UIDH) et du Mouvement burkinabè pour la défense des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), plus d’un croyait que le magistrat se consacrerait désormais et pour toujours à sa vocation d’avocat, qu’il venait de se découvrir.

C’était certainement sans le connaître, car, quelques années à peine écoulées, Me Halidou Ouédraogo nous revient en force, avec le lancement ce samedi 14 juin des activités de la Fondation pour l’étude et la promotion des droits de l’homme et du développement en Afrique (FEPDHA) et de l’Institut Sud/Nord pour l’étude, l’enseignement des droits de l’homme et du développement, créés respectivement en juillet 2007 et avril 2008.

Pour en savoir davantage, cher cousin, rendez-vous donc ce samedi 14 juin à partir de 16 h 00 à l’hôtel Splendid, où il donnera un point de presse.


Dans cette attente, et avant de t’ouvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, je te tiens informé, cher Wambi, du deuil qui frappe depuis le dimanche 08 juin 2008 l’honorable élu à l’Assemblée nationale Etienne Traoré. Ce député du Parti pour la démocratie et le progrès (PDP) a, en effet, perdu son père dans la nuit ce jour-là à Bomborokoui dans la province de la Kossi. Le sage Ferdinand Traoré, ainsi que s’appelait le regretté, qui s’en est allé à 85 ans était faut-il le rappeler, sauf erreur ou omission, le premier catéchiste de la localité.

Tu comprends maintenant, cher cousin, pourquoi son fils Etienne avait, lui, emprunté la voie qui mène aux Frères religieux. Sûr que tu ne manqueras pas de lui présenter tes condoloances, l’un ou l’autre jour quand il aura à traverser Laye.


On se rappelle, c’est le 5 avril 2008 que neuf (9) partis de l’opposition et de la mouvance présidentielle lançaient le Manifeste pour une refondation républicaine et inclusive. Le 16 avril, ils en explicitaient l’idée à travers une conférence de presse, tenue au Liptako-Gourma. Depuis, des démarches et des initiatives multiformes ont été menées, presque à tous les échelons de la société.

De neuf (9) initialement, la structure compte de nos jours 11 formations politiques. Des délégués du comité de contact de celles-ci ainsi que de la société civile ont rendu visite au directeur de cabinet de la Présidence du Faso, hier jeudi 12 juin, à 9 heures. Objet de la rencontre : remettre au Président Blaise Compaoré, par son biais, une adresse relative à la Refondation. Attendons de savoir la suite après réception par le destinataire.


L’ABUDIR, connaissez-vous ? Sinon, c’est l’occasion ou jamais de faire connaissance avec, au moment où les maladies rénales sont sources d’angoisse dans la cité. L’ABUDIR n’est autre que cette l’Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux, que préside Emmanuel Salembéré.

Ainsi que le révèle cette association, de nos jours "les maladies rénales sont une préoccupation de santé publique, qui reste inaperçue. Les Burkinabè sont de plus en plus nombreux à souffrir d’insuffisance rénale chronique, dont la prise en charge pose d’énormes problèmes".

L’ABUDIR, qui n’a d’yeux que pour les victimes de cette terrible maladie, ouvre ce 14 juin 2008 ses portes à tous, à travers une conférence médicale dans l’optique d’une sensibilisation beaucoup plus étendue, au Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA). Pour en savoir davantage, rendez-vous à 9 h 00.


La mairie de la commune rurale de Tanghin-Dassouri a sollicité et obtenu de l’Office national d’identification (ONI) une campagne d’établissement des nouvelles cartes nationales d’identité burkinabè. Débutée le 4 juin 2008 pour 10 jours, celle-ci devrait couvrir les 31 villages de cette localité.

A ce qu’on dit, cette opération connaît un engouement inattendu. Car, après avoir préalablement recensé 8 000 demandeurs, la mairie pourrait revoir ses prévisions à la hausse, avec environ 12 000 cartes au profit de ses administrés.

Ainsi, à la date d’hier, avant-veille de la clôture, le premier responsable de la commune, le maire, Adama Zongo, était tenté de négocier avec le directeur général de l’ONI le prolongement de la campagne de deux jours.

Quand on sait que même dans la capitale et les grands centres urbains, l’obtention de cette précieuse pièce relève d’un véritable parcours du combattant, cette initiative des autorités locales de Tanghin-Dassouri est à saluer. Vivement que son exemple soit suivi par d’autres communes aussi bien rurales qu’urbaines.


Belle journée de retrouvailles que ce samedi 14 juin. En effet, à partir de 8h, le Centre national polyvalant Cardinal Paul-Zoungrana accueillera de vieilles connaissances des mouvements jeunes : anciens scouts, guides, éclaireurs et éclaireuses se sont donné rendez-vous en ces lieux pour revivre les moments chauds de leur période active. Inutile de vous dire que ça promet, le mouvement scout enregistrant en son sein d’illustres personnalités de notre pays, lesquelles ont promis d’honorer ce rendez-vous.


L’AASP n’oublie pas les siens : ce samedi 14 juin, l’Amicale des anciens séminaristes de Pabré (AASP) se souviendra, à la faveur d’une messe de requiem à partir de 10h 00 en la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Ouagadougou, de ses membres décédés entre juin 2007 et juin 2008.

Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."
Ainsi va la vie.
Au revoir.

Ton cousin,
Passek Taalé.

L’Observateur



14/06/2008
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