30 000 F x 0 = chaudes larmes

Entendu

30 000 F x 0 = chaudes larmes

 

Le 4 mai 2008, aux environs de 15 heures, les cris d'un homme, la trentaine bien sonnée, ont alerté les gens qui habitent dans les environs d'une maison abritant une machine à sous au secteur 24 à Tanghin. L'homme y était entré avec 30 000 F CFA et en est ressorti les mains vides.

Les mains sur la tête, il s'est mis à crier comme un garçonnet, pensant se faire rembourser par le gérant de cette maison des jeux de hasard en adoptant une attitude qui inspire la pitié. Pour parer à toute éventualité, le gérant a purement et simplement fermé la porte de la maison à double tour avant de s'éclipser.

Complètement abattu, notre imprudent s'est étalé de tout son long devant la porte et a provoqué un attroupement par ses lamentations. Un passant, après s'être enquis du sort de ce monsieur, n'a pas manqué de dire : "Il mérite ce qui lui est arrivé ; pourquoi  ne le frappez-vous pas ?".  Il n'en fallait pas plus pour provoquer le courroux de l'homme, qui, subitement, s'est tu puis s'est saisi d'un gros caillou pour lapider l'impertinent. Il a fallu l'intervention des badauds pour éviter le pire. Un autre passant, lui, a été plus gentil : "Calme-toi, et explique-moi ton problème".

Il prit tout son sérieux pour dire : "En fait, j'ai été envoyé par mon grand frère pour remettre les 30 000 F CFA au village afin de résoudre un problème de fiançailles. J'ai juste voulu faire fructifier l'argent et voilà que je n'aurais plus accès à mon domicile". Après ces explications, il recommença ses cris de plus belle. Un monsieur visiblement sous l'effet de l'alcool est venu le prendre par la main pour l'emmener au marché de Tanghin barrage, promettant de lui donner l'équivalent de la somme perdue.

Cette affaire rappelle celle d'un routier à qui l'employeur a remis une somme de 300 000 F CFA comme frais de transport de marchandises et de route, il y a près d'un semestre. Notre homme était, lui aussi, passé dans une salle de jeux, où il avait perdu toute sa somme.

Et conscient de sa bévue, il avait tout simplement déposé les clés du véhicule pour prendre la clé des champs. Ce n'est qu'après avoir réuni la somme au cours de son exil qu'il est revenu la restituer au patron en contant au passage ce qui lui était arrivé.

Pire, un émissaire d'un entrepreneur, chargé d'aller payer des ouvriers sur un chantier s'est tout simplement présenté devant une machine à sous, où il a misé toute la paye.

Il a abusé de la bonté du patron lui jurant, la main sur le cœur que l'argent était perdu. L'employeur a alors donné de nouveau de l'argent et les ouvriers ont été payés.

Il a fallu plusieurs mois pour que l'indélicat payeur avoue son forfait, sous l'emprise de l'alcool. Mis au parfum des choses, le patron a tout simplement émis un ordre de recettes à son endroit.

A travers ces trois affaires, on se rend compte qu'il y a des citoyens qui n'hésitent pas à "s'amuser" avec de l'argent qui n'est pas le leur dans des salles de jeux.

Mais ils doivent garder à l'esprit que dans ces endroits, on ne se divertit qu'avec son propre "pognon".

 

 

S.O.S. !!!

Ces monuments qui rendent Simonville moins belle

 

Ce S.O.S. nous vient de Xavier Bakyono (directeur d'Afric Audit), qui prêche pour le cas de certains monuments qui rendent Simonville moins belle.

Aussi préconise-t-il ce qu'il y a lieu de faire pour y remédier.

 

En se promenant dans la ville de Ouagadougou, on est frappé par sa beauté, sa propreté surtout lorsqu'on vient de l'extérieur ou simplement lorsqu'on revient de voyage. Cependant, certains monuments s'y dressent comme des furoncles sur le beau visage d'une charmante demoiselle. Sont de ces monuments :

- le bâtiment inachevé du FESPACO. On nous parle de forces mystérieuses qui bloqueraient son achèvement. Leaders de toutes les confessions religieuses révélées et traditionnelles, unissez-vous et permettez au FESPACO d'effacer cette laideur. A défaut d'achever le bâtiment, la direction du FESPACO devra, au moins, le blanchir ou le décorer comme lors du dernier FESPACO ;

- la construction érigée à l'emplacement de l'ancien "FASO TOURS" et située entre la caserne des sapeurs-pompiers et le Gouvernorat du Centre. Ce bâtiment inachevé, au dire des gens, a donné lieu à un contentieux, non encore vidé. Qu'attend notre justice pour vider ce contentieux ? On a des pincements au cœur en voyant ce bâtiment jadis lieu de tourisme et de voyage. Espérons que les caïmans qui s'y trouvaient sont au moins en lieu sûr ;

- la salle du cinéma "RIALE", qu'on a commencé à détruire et qui affiche une face hideuse. Mille et un cinéastes et cinéphiles se sont posé des questions lors du dernier FESPACO sur le devenir de cette salle de cinéma. Le cinéma recule-t-il dans la capitale du cinéma africain ? Attention, des pays sont au guet et attendent le moindre faux pas du Burkina. Où sont donc les mécènes du cinéma ? Sembène Ousmane n'aurait-il pas perdu tous ses esprits devant une telle salle, en lambeaux ? Le prochain FESPACO ne devrait pas trouver cette salle dans cet état peu honorable ;

- le château d'eau du Mogho Naba, qui représente un repère important. L'ONEA l'a-t-il abandonné ? Son aspect extérieur laisse à désirer. Cet excellent support publicitaire n'intéresse même pas nos agences publicitaires. Les compagnies de téléphonie mobile oublient que ce monument peut faire grimper leurs affaires au huitième ciel. Les sujets de Sa Majesté sont interpellés pour ne pas laisser en l'état ce château d'eau, auquel le nom de leur roi est associé. Autrement, les Samos leur mettront la honte en badigeonnant ce monument. A bon entendeur, salut. Les Mossis, à vos marques, à vos pinceaux et à vos rouleaux.

Nous pouvons être sûr que Simon, le maire aux grandes idées, ne tardera pas à saisir notre balle au bond pour rendre Simonville plus belle en faisant subir une chirurgie esthétique à ces monuments.

 

 

A la BNSP

Un pendu au secteur 28

 

Que diantre s'est-il passé pour qu'un individu arrive à se donner la mort par pendaison au 1831, avenue du Musée national (secteur 28) ?

Le drame est signalé dans les statistiques de la première compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) de la semaine du 6 au 12 mai 2008.

Il n'y a aucune autre précision, et il ne fait pas de doute que Dame Rumeur va son petit bonhomme de chemin sur cette disparition dans le secteur 28.

Dans la rue 19.45, une personne s'est retrouvée au fond d'un puits et n'est plus de ce monde.

12 personnes blessées ont été conduites vers des centres de soins, tout comme 14 patients pris de malaises.

La Brigade a procédé à 8 évacuations sanitaires.

2 femmes en couches ont pu rejoindre des maternités grâce aux sapeurs-pompiers.

Une fois de plus, c'est l'occasion de rappeler qu'une femme en travail peut recourir à la BNSP.

23 appels motivés sont parvenus au standard des soldats du feu.

5 incendies, n'ayant fait aucune victime, ont été circonscrits.

 

L’Observateur Paalga du 13 mai 2008





14/05/2008
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 26 autres membres