Affaire Saboteur/FBF : le verdict est tombé
Affaire Saboteur/FBF : le verdict est tombé
Le procès intenté par l'ex-entraîneur des Etalons, Drissa Traoré, dit Saboteur, et son adjoint Jean Baptiste Ilboudo, dit Zagalo, contre la Fédération burkinabè de football (FBF) a connu son dénouement mardi dernier. La FBF a été condamnée à payer environ 23 millions de FCFA au coach et plus de 5 millions de F CFA à son adjoint, pour licenciements abusifs.
Plus de 4 millions de Burkinabè sont analphabètes
Il est dit que l'éducation non formelle et l'alphabétisation sont des créneaux porteurs qui soutiennent le développement. Elles ne comblent pas seulement un vide, mais permettent aussi aux pays pauvres de considérer leurs besoins éducatifs de façon globale afin de parvenir à l'éducation universelle. Dans cette logique, l'alphabétisation qui devrait occuper une place prépondérante au Burkina a besoin d'une impulsion plus forte. Ce qui ne semble pas être le cas car, malgré les efforts de l'Etat, la situation est encore préoccupante. Considérant les chiffres du dernier rapport de la campagne d'alphabétisation, de 2000-2001 à 2005-2006, plus d'un million d'apprenants se sont inscrits en alphabétisation initiale. En formation complémentaire de base, on retrouvait plus de 500 000 inscrits dont environ 380 000 ont été déclarés alphabétisés. L'évolution a été sensible tant au niveau des centres que des inscrits. Le taux d'alphabétisation de 23% environ observé en 2002, l'année où le FONAENF a vu le jour, est passé à plus de 28%, de nos jours. Malheureusement, les chiffres du dernier rapport mondial de suivi de l'éducation pour tous, publié en 2007, sans être alarmants, sont inquiétants. Ce document fait ressortir que 4,5 millions de Burkinabè sont analphabètes, c'est-à-dire ne savent ni lire, ni écrire dans une langue quelconque. Il faudra remonter la pente afin d'accroître les chances du Burkina d'avoir des citoyens aptes à contribuer au développement du pays.
Bisbilles au sein d'une ONG
Une ONG internationale travaillant dans le domaine de l'enfance a maille à partir avec son association nationale. Selon les accords, celle-ci est chargée de gérer les activités de l'ONG au niveau national. Mais depuis quelque temps, le courant ne passe plus entre le représentant régional de l'ONG et les membres de l'association. Le ministère de l'Action sociale, saisi par l'association pour résoudre le contentieux, semble traîner les pieds. Conformément aux textes, le ministère de tutelle doit saisir par écrit le ministère des Affaires étrangères, qui, à son tour, entre en contact avec l'ONG. Mais jusqu'à présent, rien de tout cela. Et la crise continue de couver.
Réfugiés maliens : un recensement litigieux à Tin-Akoff
Depuis un certain temps, des réfugiés maliens, fuyant les affrontements dans la région de Kidal au Mali, s'installent au Burkina Faso dont la porte d'entrée au pays des hommes intègres est la province de l'Oudalan.
Ainsi, les organisations humanitaires et l'Administration sont en alerte pour ne pas être surprises par le flux de réfugiés d'une part, et d'autre part pour prendre des dispositions inhérentes à ce genre de phénomène.
La Croix-Rouge burkinabè a tiré la sonnette d'alarme par l'envoi d'éclaireurs dans cette zone, suite certainement à un cri de détresse. Ce faisant, la semaine dernière, une équipe de la Croix-Rouge, conduite par son président provincial, s'est rendue à Inabow, localité située à 40 km environ à l'ouest de Tin-Akoff, sur la rive droite du fleuve Béli, pour constater et recenser les réfugiés. Ce recensement a été contesté par les membres de la Croix-Rouge locale de Tin-Akoff car, affirment-ils, ces prétendus réfugiés sont des ressortissants maliens résidant au Burkina Faso. Ils possèdent des cartes de famille burkinabè et ont des établissements (boutiques) au niveau de certains marchés de la place.
Le Pays du 27 juin 2008