De la viande peu sûre dans nos plats
COUP DE GUEULE
De la viande peu sûre dans nos plats
Chaque soir, des petits ruminants sont emmenés, en motocyclettes, dans les bas-quartiers pour y être abattus. Leur viande se retrouve, le lendemain matin, sur les étals des bouchers, dans les marchés. Les faits sont devenus si banals que personne ne se préoccupe de la qualité de ces produits. Pourtant, des risques existent, puisque les bêtes sont abattues en dehors de tout contrôle hygiénique et sanitaire.
Au niveau des autorités de lutte contre l'abattage clandestin, le temps semble être à l'apathie. Si bien que les bouchers véreux s'en donnent à coeur joie. Certains vendeurs de porc au four tombent aussi dans la recherche du gain facile en évitant les abattoirs. Mais, il est vrai que la fermeture des sites d'abattage périphériques y est pour quelque chose dans la prolifération des fraudes. L'Etat, qui en a décidé ainsi, doit donc prendre toutes les dispositions pour assurer la santé des consommateurs. Aucune viande non inspectée ne devrait donc être mise en vente, si ces responsabilités étaient assumées.
COUP DE CŒUR
Lutte contre la drogue : une oeuvre de salubrité publique à poursuivre
A moins d'être armé d'un courage hors norme, il y a des moments où on est gagné par le découragement dans la lutte contre la drogue tant au Burkina qu'ailleurs. En effet, malgré la traque, la lutte acharnée, le trafic est loin de s'estomper. Au contraire, il continue de plus belle comme dopé on ne sait par quelle substance. Ces temps-ci, il est fait cas de la mise hors d'état de nuire d'un réseau de trafiquants international qui a fait transiter sa marchandise en provenance de l'Amérique latine, par
Mais c'est sans compter avec la perspicacité de la police, de la gendarmerie et de la douane qui ont réussi à mettre fin aux activités dangereuses des narcotrafiquants. C'est une bonne oeuvre de salubrité publique à poursuivre, et qui mérite le soutien de tout le monde.
Le Pays du 17 juillet 2008