Dernière ligne droite
Dernière ligne droite
Cher Wambi,
Plus qu'une semaine pour que commencent les activités commémoratives du 35e anniversaire de l'Observateur, dont je t'entretiens depuis de nombreuses semaines maintenant. C'est donc la dernière ligne droite des préparatifs et, comme tu le sais, les manifestations commencent par un marathon Ouaga-Laye, dont le départ est prévu pour le samedi 24 mai à 6 heures devant le siège du journal.
Mais en attendant que les coureurs bouclent les
J'espère d'ailleurs, cher cousin, qu'elle va exporter son expertise le samedi 31 mai à Kienfangué pour le grand dassandaga qui va clôturer la fête de L'Obs.
On me dit que là-bas aussi, l'ambiance promet d'être chaude, surtout que de nombreux artistes-musiciens, qui seront accompagnés par l'orchestre national, ont déjà confirmé leur présence.
Sont de ceux-là Georges Ouédraogo, "le Gandaogo national" ; Abdoulaye Cissé, "l'homme à la guitare" ; Bamogo Jean-Claude dit "Man" ; Adji, Floby ; Nama Jacky ; Nana Bibata... Mais avant de décompenser, les forains pourront assister au lancement officiel du "Prix du roman paalga", initié par ton oncle Nakibeugo pour encourager et soutenir la création littéraire dans notre pays, notamment chez les jeunes auteurs.
Ces festivités étant l'occasion de faire de la propagande sur différents thèmes, j'entends dire que des toilettes ECOSAN seront installées à l'occasion sur le site par le CREPA. Il est aussi prévu une sensibilisation à l'écocitoyenneté, et des sacs biodégradables seront utilisés pour collecter les déchets et les ordures qui ne manqueront pas.
Je t'apprends également, cher Wambi, que dans le cadre du battage médiatique autour de l'événement, Edouard Ouédraogo, le directeur de publication de L'Observateur, sera tour à tour l'invité de différentes émissions de
L'objet de toutes ces attentions journalistiques, qui a reçu lundi dernier une équipe du Pays venue l'interviewer pour la circonstance, n'a cessé d'ailleurs de remercier toute la corporation, qui a fait de ce jubilé de cristal le sien.
Côté football atypique, l'Opposition et
Cher Wambi, dans ma dernière lettre, je t'ai parlé du duel fratricide opposant deux de nos hauts cadres pour un haut poste dans une organisation interafricaine.
Si cela est exact, il n'est par contre pas juste d'incriminer leur ministre de tutelle en quoi que ce soit dans cette situation, et surtout pas l'accuser de parti pris.
Car, nos deux compatriotes postulaient l'un au poste de Secrétaire général adjoint, et l'autre au poste de Secrétaire général. Et faute de désistement de l'un d'emblée pour l'autre, comme on les priait de le faire, les deux candidats convinrent, néanmoins, du gentleman agreement suivant : chacun poursuit sa candidature et croit en ses chances, et à l'ultime date, le moins chanceux se désiste pour augmenter les chances de celui qui serait le mieux placé pour l'emporter.
Malheureusement, à la date limite, ce modus vivendi n'a pas été respecté. Ce que voyant, et dans l'intérêt du pays, le ministre de tutelle décida de confier à une commission technique le soin de dégager la candidature la plus solide et la plus stratégique pour le Burkina Faso.
C'est l'expertise de cette commission qui a abouti au soutien de celui des deux qui est partant pour le poste de Secrétaire général.
Le moment venu, cher cousin, je serai plus explicite quant au profil des intéressés et à l'identité de l'organisation concernée.
Je peux dire seulement qu'il siège à Addis-Abeba.
En attendant, bon vent à notre candidat.
Cher Wambi, il ne me plaît pas toujours de te parler des hommes en tenue, mais il y a des agissements de certains d'entre eux qu'on ne peut passer sous silence. Tels ceux de ce jeune "policier de Simon", qui se prend pour le maire du quartier ou je ne sais quelle autorité pour dicter sa loi aux voisins. Mais après l'avoir échappé de justesse, je pense, cher cousin, que dorénavant, il réfléchira par 3 fois si non même plus avant d'agir.
En effet, la scène s'est produite à Gounghin, rue. 8.52, où un jeune policier municipal s'est retrouvé dans de sales draps pour avoir arraché les portes des locataires d'une habitation.
Il pensait ainsi obliger le propriétaire à répondre à une convocation à lui adressée en raison du non-respect des règles d'hygiène à observer en matière d'évacuation des eaux usées par les locataires.
Lorsque ces derniers se douchent par exemple, l'eau n'est pas recueillie dans un puits perdu, mais coule sur la voie publique. Du fait de cela, des convocations ont été adressées au propriétaire des lieux, qui n'y a pas répondu. Ce qui a amené le jeune policier à prendre la décision d'arracher les portes des maisons avec l'espoir que le propriétaire de la cour passerait les récupérer à la mairie.
Mais c'était sans compter avec les réactions des occupants des maisons. Ceux-ci ne se sont pas laissé faire et n'eût été l'intervention de bonnes volontés, notre audacieux policier en aurait eu pour son compte. Que cette expérience serve de leçon à lui qui, au dire de certains de ses proches, se montre très irrévérencieux depuis son succès au concours de la police municipale. Comme chante A'Salfo : "S.A. vas-y molo molo".
Sur ce, cher cousin, je m'en vais t'ouvrir très rapidement le Carnet secret de Tipoko l'Intrigante, qui s'impatiente, elle aussi, d'être des vôtres très bientôt :
n Le département d'Ipelcé, province du Bazèga, s'invite dans l'actualité nationale à travers cette opération de lotissement, grosse de tous les dangers. Une occasion ou jamais de se faire plein les poches, comme on en a vu en grandeur nature dans les arrondissements de la commune de Ouagadougou. L'opération n'aurait point épargné les tombes des anciens chefs. D'où cette levée de boucliers qui menace de détériorer le climat social, déjà entamé par la vie chère.
n Rendez-vous politique ce samedi au Splendid Hôtel à Ouagadougou, où Cissé Ibrahim Bacongo, ministre de l'Enseignement supérieur et de
Ils seront certainement nombreux ce samedi à 10h à répondre à cette invitation des Nouvelles Editions ivoiriennes (NEI), du Centre d'édition et de diffusion africaine (CEDA) et de Diacfa Librairie.
n L'Amicale des anciens élèves du Cours normal Antoine- Roche/lycée Yamwaya tiendra sa première assemblée générale ordinaire de l'année 2008 ce samedi 17 mai à Ouahigouya.
Ordre du jour : bilan d'une année de vie de l'Amicale et état des préparatifs du 60e anniversaire.
Point de doute qu'ils seront des milliers, à travers le Faso, les membres de cette Amicale à ce rendez-vous des retrouvailles dans la capitale du Yatenga.
n Quelle est donc cette société de transport installée qui mettrait en péril le Trésor public burkinabè ? Selon certaines indiscrétions, ladite société se livrerait à une gigantesque fraude par l'importation de pièces de rechange en provenance d'Inde et de pays européens.
Cela dure depuis longtemps et, à ce qu'on dit, les marchandises fraudées sont déclarées par les importateurs comme de simples ferrailles hors d'usage et convoyées en quantité industrielle. Ainsi donc le tour est joué et, du coup, elle arriverait à se soustraire à ses obligations vis-à-vis du Trésor public burkinabè.
Or, et c'est là que le bât blesse, le coût des marchandises fraudées est souvent estimé à des centaines de millions. Ce qui constituerait une perte énorme pour le Burkina. En attendant qu'on voie plus clair dans cette affaire, certains dénoncent un manque de vigilance des services des douanes tandis que d'autres y voient une éventuelle complicité. Affaire à suivre.
Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."
Ainsi va la vie.
Au revoir.
Ton cousin
Passek Taalé.
L’Observateur Paalga du 16 mai 2008