FILIPPE POUR BOOSTER LA CULTURE BURKINABE
C'est désormais connu ! Avec la nomination du nouveau gouvernement, le Ministère de
Cette nomination est donc un retour au bercail pour l'homme. Nous ne disons pas qu'il a été coupé du pays, mais les onze années passées en France, qui constituent une capital certain d'expériences peuvent aussi se révéler être un handicap. Filippe arrive avec une nouvelle façon de voir espérons pour le salut de notre culture, pardon pour notre salut, que les uns et les autres sauront taire leurs mesquineries pour l'appuyer dans sa tâche. Si du côté de l'information les choses semblaient se tenir, il faut reconnaître qu'à la culture, une certaine léthargie avait commencé à s'installer. La glorieuse époque « Mahamoudou » avait commencé à prendre quelques rides. Dans les coulisses sombres de l'affairisme, du népotisme, des profits personnels, la culture burkinabé a failli littéralement « rendre l'âme ». Ce ministère manque de personnel qualifié et de cadres concepteurs capables de tracer une ligne directrice pour notre culture. Le secteur culturel ne vit pas sans passion. Alors que nombreux sont ceux qui réduisent la culture à « l'amusement », Filippe doit penser à la formation de cadres culturels. Sinon tous les médias mis à sa disposition n'y pourront rien.
David Sanon