Justice : un client réclame plus de 2 millions à son avocat
Justice : un client réclame plus de 2 millions à son avocat
A la suite d'un jugement rendu en décembre 2000 par le Tribunal du travail de Ouagadougou et confirmé en appel en janvier 2002 par
262 objets archéologiques volés rapatriés de France
Le musée national du Burkina Faso a reçu le jeudi 17 avril 2008 262 objets archéologiques rapatriés de France. Datant, selon les spécialistes, de plusieurs siècles, ces objets ont été saisis en décembre 2006 par les services de la direction régionale des douanes de Rouen, en France. Constitués de poteries anciennes, de fragments de poteries, d'objets en pierre et en bronze, ces pièces auraient été frauduleusement emportées par un couple français qui rentrait définitivement après un long séjour au pays des hommes intègres. Nous y reviendrons plus en détails dans nos prochaines éditions.
Hermann Yaméogo fait la pro dada de Soumane Touré
Ces deux-là sont indiscutablement des dinosaures de la scène politique burkinabè. Pendant longtemps, ils ont été adversaires. On se rappelle les violentes joutes oratoires de la période de
Concours de
Un candidat déclaré admis sur les listes d'attente des concours de
Derniers hommages pour un baobab des Impôts
La grande famille des Impôts a perdu l'un de ses illustres directeurs à la retraite, le 26 septembre 2006. Ce haut fonctionnaire, c'est Polycarpe, est né le 11 novembre 1932 et fut instituteur à Ouahigouya puis directeur d'école. C'est lui qui, en 1958, fut rédacteur en chef de Volta presse, "L'incorruptible", à l'époque, très critique à l'égard de la 1re République. Après son passage à l'école nationale des impôts de Paris, il devint inspecteur des impôts et sera nommé plus tard premier directeur voltaïque des Domaines, de l'Enregistrement et du Timbre (aujourd'hui patrimoine foncier) précisément en 1965. De son passage à ce poste on retiendra qu'il réalisera, sous l'impulsion du général Marc Garango, la zone résidentielle de Gounghin appelée "Petit Paris" et
Affectations au ministère des Sports : "C'est pour nécessité de service"
Joachim Nikiéma, directeur de la communication et de la presse ministérielle du département des Sports et des Loisirs, réagit ici à deux écrits parus dans nos colonnes et faisant état des frais de mission et des affectations audit ministère.
"Monsieur le Directeur général des Editions "Le Pays", dans votre livraison du 21 mars 2008 (N°4080), vous faisiez allusion à des agents d'un ministère en passe d’être affectés pour avoir divulgué le montant de frais de mission servis à des cadres et qui avoisinerait la vingtaine de millions pour l'un, et trois millions pour un autre chargé de conduire une délégation de sportifs dans un pays voisin, alors que tout était pris en charge par le pays hôte. Le vendredi 11 avril 2008, sous la même rubrique dénommée "Pot-pourri" de votre journal N° 4094, le ministère des Sports et des Loisirs a été indexé comme ce département qui aurait servi de frais de mission exorbitants, et qui a procédé à des "affectations qui suscitent des interrogations", avec la remise de trois agents à leur ministère d’origine, apparemment "victimes du fait qu'ils avaient désapprouvé des frais de missions exorbitants octroyés à des cadres".
Oui, il y a eu des missions autorisées par l’Etat ces derniers mois (puisque toute mission fait l’objet d’une communication orale en Conseil des ministres), et dont l’évaluation financière avoisine ces chiffres. Oui, des agents ont été redéployés au sein du ministère, et certains seront remis à leur ministère d’origine dans une procédure toute légale en cours avec le ministère de
Toutefois, les agents affectés l'ont été pour nécessité de service, et aucun cadre du ministère n'a bénéficié "de frais de mission exorbitants" comme vous l'affirmez.
Le barème des frais de mission servis aux agents de l’Etat est fixé par décret et en fonction des destinations, et quels que soient vos grades et qualités, aucun agent ne peut bénéficier des montants indiqués pour une dizaine de jours de mission.
Comme vous le savez, l’évaluation d’une mission comporte plusieurs paramètres et plusieurs volets dont éventuellement les frais de mission selon la grille indemnitaire en vigueur. Par ailleurs, aucun Burkinabè n'est autorisé à quitter le territoire national avec vingt millions en poche. Il ne s'agit donc pas de frais de mission ainsi que vous le reprenez dans votre journal.
Quant aux affectations, les agents qui s'en plaignent se reprochent certainement d'avoir enfreint à l'obligation de discrétion professionnelle, si ce sont les mêmes qui vous ont divulgué les frais de mission exorbitants. Mais alors, ils seraient passibles "de sanctions disciplinaires, sans préjudice des poursuites pénales éventuellement encourues" selon les dispositions de la loi N°13/98/AN du 28 avril 1998 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de
Votre journal traite sûrement de dossiers en interne, et aucun de vos agents ne s’aviserait à en faire des sujets de causerie dans les cercles d’amis et dans les lieux publics. Si cela arrivait, vous ne vous contenteriez pas d’une affectation, fusse-t-elle une affectation sanction.
Monsieur le DG, le journal "Le Pays" est une fierté pour de nombreux Burkinabè dont je fais partie, à lire vos pertinents écrits et analyses repris chaque matin par les média internationaux, pendant que votre site web constitue pour de nombreux compatriotes à l’étranger, un lien indispensable avec la patrie.
Du reste, vous m’avez instruit les bonnes pratiques du métier en 1985 alors que vous étiez rédacteur en chef à
Pour tout le respect que j’ai pour vous, ne prêtez pas les colonnes du journal "Le pays" à des règlements de compte auxquels vous êtes étranger, car, je suis persuadé qu'ici, vous vous trompez de combat. Celui-ci n’est pas le vôtre.
Manifestement, il existe des gens qui voudraient en découdre avec le ministère. Mais si tant est leur volonté, le département est prêt à leur prendre un rendez-vous devant le juge pour plus de détails sur ces dossiers traités en toute transparence et dans le respect des prescriptions budgétaires.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur général, l’expression de ma considération distinguée."
Le jardin du maire de Ouagadougou connecté
A l'occasion de la semaine de l'Internet, le ministère de
Le Pays du 18 avril 2008