L'ACREM renforce les capcités

L'ACREM renforce les capcités
 
Par David Sanon
 

Du 28 avril au 5 mai 2007, s'est tenu à la rotonde du Centre Culturel Georges Méliès, une exposition vente de  l'ACREM, « la crème de la mode africaine ». Après plus d'un mois de résidence de création et de formation de jeunes couturiers en mode et stylisme, c'était l'occasion pour cette jeune structure de présenter les fruit e leur travail. L'initiative est née de la rencontre de dix jeunes africains de différentes nationalités, lauréats du concours « L'Afrique est à la mode »à Niamey en 2005 pour la création d'une collection commune.

 

Avec le soutien de Culturefrance ils décident de lancer ce projet. Mais cela n'a pas été sans embûche, la mode étant le parent pauvre du secteur de la culture. L'acquisition du matériel et le faux bond de dernière minute de certains partenaires ont faillit gâcher cette belle entreprise. Mais le courage de Martine Somé et de ses collègues, confiants en leur projet, a finalement pris le dessus. Honorine Nanéma, formatrice, pense qu'il faut faire fi de ces difficultés car selon elle « l'essentiel c'est que la formation  s'est bien déroulée dans une bonne ambiance ou, aussi bien les formateurs que les stagiaires ont donné le meilleur d'eux mêmes ». Les difficultés que rencontre la mode au Burkina aujourd'hui sont entre autres, la rareté des financements, la cherté de la matière première et du matériel de travail ainsi que les accessoires. Il faudrait que les structures publiques, les sponsors et autres partenaires accompagnent de plus en plus ce secteur qui est aussi créateur d'emplois et de richesses, surtout dans un pays classé premier producteur de coton sur le continent. Martine Somé initiatrice de ce projet pense que les couturiers doivent davantage travailler et être plus solidaires. « Nous n'avons pas de raison de baisser les bras maintenant. Il nous faut au contraire créer plus d'occasion de nous faire entendre et nous comptons sur la presse dans ce sens » conclut-elle. Vivement que les forces soient conjuguées pour transformer et mettre en valeur le trop plein de textiles que nous produisons.

 


18/08/2007
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