Landa Siko : Le premier fruit de l'EDIT est succulent
Les vendredi 18 et samedi 19 décembre au Centre culturel français Georges Méliès, le public a découvert " Landa Siko " la première création chorégraphique de l'Ecole de Danse Irène Tassembédo (EDIT). La création débutée le 10 octobre 2009 est un spectacle qui allie tradition et modernité dans une parfaite symbiose.
Après l'intervention du présentateur de la soirée, un air de salsa emplit la salle. Un danseur traverse la scène en diagonal et s'installe sur une chaise placée coté cour à l'avant scène. Six musiciens envahissent la scène, exécutent quelques pas de salsa et s'installent sur leurs instruments. C'est parti pour une heure et plus de découverte.
Les danseurs afrocolombiens de la compagnie SANKOFA et leurs confrères burkinabés font voyager tout le monde, du sud ouest du Burkina à l'est. Tous les pas sont exécutés. Il y a, en plus des pas de salsa, de hip hop, de dance contemporaine et même de dance classique. Ils se rencontrent, vont à la recherche de l'information, se déchirent mais reviennent toujours. On n'a l'impression que le cordon ombilical en réalité n'est jamais totalement rompu. La justesse et l'harmonie des gestes dans les duos, les soli menés avec maestria témoignent de l'ampleur du travail abattu et du sérieux des danseurs restés concentrés le long de la représentation. Entre tradition et modernité, il n'y a pas forcément que des clashs et la porte reste toujours ouverte au rattrapage. C'est cela aussi " Landa Siko ".
Débout ou dans les mouvements au sol, les danseurs ont séduit le nombreux public qui le leur ont assez bien rendu par des applaudissements bien nourris. Surtout quand
David Sanon musiciens et danseurs se retrouvent sur le morceau salsa introductif pour conclure, c'est l'apothéose. Chacun s'est reconnu dans cette chorégraphie. " Landa Sikoa " littéralement rêve de tradition en dioula, est le couronnement du rêve de Rafel Palacio danseur afro colombien, de fouler le sol de ses ancêtres. Ce retour aux sources est très enrichissant parce qu'en réalité la fusion créée va au-delà de la scène pour transmettre des valeurs humaines qu'occasionnent les rencontres.
De transmission, il faut parler car Irène elle-même revenue au pays depuis bientôt deux ans, là fait pour transmettre aux siens, ce qui lui a permis de faire rêver des spectateurs sous d'autres cieux. Son école officiellement ouverte depuis le 14 décembre dernier, est le premier de ce standing en Afrique francophone. Elle offre des formations en stretching, danses traditionnelle et afrocontemporaine aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs de la danse.
Après l'intervention du présentateur de la soirée, un air de salsa emplit la salle. Un danseur traverse la scène en diagonal et s'installe sur une chaise placée coté cour à l'avant scène. Six musiciens envahissent la scène, exécutent quelques pas de salsa et s'installent sur leurs instruments. C'est parti pour une heure et plus de découverte.
Les danseurs afrocolombiens de la compagnie SANKOFA et leurs confrères burkinabés font voyager tout le monde, du sud ouest du Burkina à l'est. Tous les pas sont exécutés. Il y a, en plus des pas de salsa, de hip hop, de dance contemporaine et même de dance classique. Ils se rencontrent, vont à la recherche de l'information, se déchirent mais reviennent toujours. On n'a l'impression que le cordon ombilical en réalité n'est jamais totalement rompu. La justesse et l'harmonie des gestes dans les duos, les soli menés avec maestria témoignent de l'ampleur du travail abattu et du sérieux des danseurs restés concentrés le long de la représentation. Entre tradition et modernité, il n'y a pas forcément que des clashs et la porte reste toujours ouverte au rattrapage. C'est cela aussi " Landa Siko ".
Débout ou dans les mouvements au sol, les danseurs ont séduit le nombreux public qui le leur ont assez bien rendu par des applaudissements bien nourris. Surtout quand
David Sanon musiciens et danseurs se retrouvent sur le morceau salsa introductif pour conclure, c'est l'apothéose. Chacun s'est reconnu dans cette chorégraphie. " Landa Sikoa " littéralement rêve de tradition en dioula, est le couronnement du rêve de Rafel Palacio danseur afro colombien, de fouler le sol de ses ancêtres. Ce retour aux sources est très enrichissant parce qu'en réalité la fusion créée va au-delà de la scène pour transmettre des valeurs humaines qu'occasionnent les rencontres.
De transmission, il faut parler car Irène elle-même revenue au pays depuis bientôt deux ans, là fait pour transmettre aux siens, ce qui lui a permis de faire rêver des spectateurs sous d'autres cieux. Son école officiellement ouverte depuis le 14 décembre dernier, est le premier de ce standing en Afrique francophone. Elle offre des formations en stretching, danses traditionnelle et afrocontemporaine aussi bien aux professionnels qu’aux amateurs de la danse.