Le bon samaritain anonyme
COUP DE CŒUR
S.O.S POUR UN ENFANT SANS ANUS
Le bon samaritain anonyme
Dans un monde marqué par l'individualisme, la course au bien-être solidaire et dans lequel la solidarité semble définitivement reléguée aux calendes grecques, il y existe néanmoins certains actes de compassion qui rappellent qu'un peu d'humanité existe encore dans le coeur de nos concitoyens. Le 19 mai dernier, nous lancions un S.O.S au bénéfice d'un enfant né avec une anomalie. Il n'avait pas d'anus et seule une opération chirurgicale lui pouvait lui permettre de recouvrer cet organe vital. Seulement, la famille étant pauvre, elle ne pouvait honorer le coût de l'opération. Eh bien, dès le lendemain de cet appel, une âme charitable, comme il en existe rarement aujourd'hui, a donné les 250 mille F CFA nécessaires à l'opération. L'argent a été déjà remis et les premiers frais acquittés. Et dans quelques jours, inch Allah, le petit enfant pourra jouir de toutes ses facultés. C'est le destin de cet enfant qui se joue ainsi, au détour d'un acte de générosité d'une personne anonyme. Finalement, notre monde n'est pas toujoiurs si cruel que ça. Heureusement.
COUP DE GUEULE
Sus aux reconditionneurs de riz !
Le pain qui ne fait plus son poids. Les bouteilles de gaz à moitié remplies ou aux 3/4 vides. Les balances et mesures d'achat de céréales trafiquées. Le chapelet des pratiques de fraude presque scientifiquement organisées par des commerçants véreux sur le dos des consommateurs, est long à égrener. La liste de ces indélicats vient d'être allongée par un commerçant de riz qui a été pris la main dans le sac par la gendarmerie le jeudi 15 mai dernier. L'homme avait aménagé dans son entrepôt un système pour diminuer la quantité des sacs de riz qu'il revendait au prix d'un poids normal. Ce reconditionnement provoque une double escroquerie du consommateur qui achète le riz très cher et qui n'obtient pas la quantité voulue.
Le consommateur est donc constamment exposé à la rétention, à la spéculation et de plus en plus au vol. A ce rythme, la vie chère finira par avoir "notre chair", comme le crient les syndicats à travers leurs manifestations.
Le Pays du 22 mai