Le CCF et la Journée Internationale de la Francophonie

Comme le 20 Mars de chaque année, le Centre Culturel Français Georges Méliès (CCF) fête la journée internationale de la Francophonie. C'est l'occasion pour les 170 millions de personnes qui parlent le français à travers le monde de fêter leur langue commune.
C'est aussi un moment privilégié pour affirmer l'engagement de la Francophonie sur la scène internationale en faveur de la démocratie et de la diversité culturelle et linguistique. D'ailleurs la Francophonie a été la première organisation internationale à affirmer l'importance de la diversité culturelle.

A l’occasion de la soirée d’ouverture de la journée internationale de la Francophonie, deux artistes se partageaient la scène. Au programme : un répertoire de chansons interprétés en Français par Khanzai et un florilège de contes du terroir moaga dits par KPG. Khanzai, ou Seydou Sana est auteur, compositeur et interprète. Passionné de poésie, parolier d’exception, il s’est affirmé lors de cet événement grandiose comme une voix originale. Quand à KPG, Kientega Pingdéwindé Gérard, il a un art pour la parole. Les contes présentés au CCF font partie d’un spectacle qui a connu un franc succès dans plusieurs festivals en Afrique et en Europe. Les Yeleen / Kantala sont fidèles au public, en effet, ils ont mis le feu lors ce cette journée de la francophonie. Yeleen signifiant « lumière » en Bambara et Kantala « ce qui est bon » en Senoufo. L’engouement de la jeunesse du Burkina pour ces deux groupes est sans égal. Le Duo Piazzola qui nous vient du Canada a eu peu de succès lors de cet événement. Ce duo n’est pas connu du public Burkinabé alors qu’il a bénéficié d’une bonne couverture presse. Au programme, Tango passionné, Choro enjoué, valse enlevante, prélude émouvant et bien d’autres. Tous ces spectacles étaient gratuits. Tout comme le Français, la musique est un langage qui transcende les frontières des pays, des styles, des époques et qui porte en elle la richesse des rencontres entre les cultures. Composées dans les pays de la Francophonie, les musiques de ces concerts nous font voyager du Nord au Sud et d’Est en Ouest.

Coté cinéma, il y a eu la projection d’un film intitulé « La puce à l’oreille », qui est une suite de séquences de trois minutes racontant les origines de trente expressions populaires. Comment dans un pays africain qui tente de vivre démocratiquement, une création littéraire de qualité parvient-elle à exister ?en effet, il y’a eu un autre film qui tente de dresser le bilan de la vie littéraire au Mali. Enfin, le club des lecteurs du CCF s’est associé à la journée inernationale de la francophonie avec une série d’animations. Le CCF est satisfait de cette journée malgré qu’il subissait une concurrence de la Semaine Nationale de la Culture (SNC) qui s’ouvrait à la même période à Bobo Dioulasso. Hormis ces activités, le service de communication essaie au maximum de rencontrer les différentes écoles de la place pour leur présentér le CCF.

Il faut dire que le Centre Culturel Français, créée en 1963,  est une des premières structures culturelles installées au Burkina Faso. Antérieurement dénommé " Centre Culturel Franco-voltaïque ", il prend en 1985 le nom de Centre Culturel Français Georges Méliès pour saluer la mémoire d’un des génies du cinéma français, l’inventeur du trucage. Situé en plein centre de la ville de Ouagadougou, à quelques pas du marché central (aujourd’hui malheureusement fermé), côté Est de la place de la Nation et à 50 m de la SONABEL, le CCF a en son sein plusieurs cadres d’épanouissement tels une bibliothèque, un cinéma, une cafétéria et un centre de ressources multimédia

 

Adam SISSOKO

 

 



10/04/2008
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