Le CDP répond aux CNPPistes (Une Lettre pour Laye)
Une Lettre pour Laye
Le CDP répond aux CNPPistes
Cher Wambi,
Depuis le temps que je te parle du 35e anniversaire de L’Observateur paalga, tu es régulièrement tenu informé du déroulement de sa commémoration, et le colporteur du village, que j’ai avisé récemment quand il est venu s’approvisionner, m’a laissé entendre que, sur place, tu avais entrepris un travail de sensibilisation et de mobilisation pour que le marathon Ouaga-Laye, l’une des activités-phares, se déroule normalement. Lundi dernier d’ailleurs, ton oncle Nakibeugo a rencontré les journalistes au Centre national de presse Norbert Zongo (qui, soit dit en passant, fête ces jours-ci son dixième anniversaire) pour les briefer sur les préparatifs.
Une délégation du Comité d’organisation sera d’ailleurs à Laye la semaine prochaine pour voir, avec les responsables locaux, les modalités de l’arrivée des marathoniens le samedi 24 mai en fin de matinée. Pour ce qui est du football atypique, le dimanche 25 mai dans l’après-midi, le responsable de la commission sports m’a informé qu’il sera vraiment atypique de bout en bout, car ces deux rencontres entre d’un côté, les supporters de l’ASFA contre ceux de l’EFO, et de l’autre la majorité contre l’opposition seront officiées par des femmes arbitres.
Autre chose : il est aussi prévu un jeu concours, qui sera bientôt lancé dans l’Observateur, en partenariat avec WATAM, Kastouprix et Bessel Equipement. A gagner : une moto Kaizer, des appareils photos, des bons d’achat et de nombreux autres lots. Voilà, cher cousin, pour ce qui est des dernières nouvelles du 35e anniversaire, dont je m’efforcerais de t’entretenir désormais chaque semaine jusqu’à l’événement.
Cher cousin, il te souvient certainement ce réquisitoire adressé à Roch Marc Christian Kaboré, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), par ses camarades de parti, Pierre Joseph Tapsoba, Oubkiri Marc Yao, Moussa Boly, Emile René Kaboré, R. Mathieu Ouédraogo et Amadé Taho, tous de la branche CNPP/PSD.
Depuis la parution de ce brûlot dans la presse vendredi dernier, toute la classe politique a l’oreille tendue vers l’avenue Kwamé N’Krumah, où siège le parti présidentiel, histoire d’entendre la réponse qui sera réservée à ses "impertinents". Eh bien, la réponse de Roch n’aura attendu qu’une semaine, mais le suspense demeure.
Voici, en effet, la réaction de Roch Marc Christian Kaboré : Camarades, J’accuse réception de votre lettre par laquelle vous avez bien voulu porter à ma connaissance vos appréciations et prises de position sur la vie du parti.
Aussi, au regard de l’importance des questions soulevées et relatives à la gestion du parti, je vous informe que les instances statutaires du CDP seront saisies à cet effet conformément à nos textes fondamentaux.
Cependant, je me dois de vous faire remarquer que l’utilisation des médias par des camarades membres de
En tout état de cause, je tiens à vous assurer de notre détermination à créer les conditions idoines pour plus d’unité et de cohésion au sein de
Démocratie, Progrès, Justice
Roch Marc Christian Kaboré
Cher cousin, du fait des reports et des reports de sa date d’ouverture à la circulation, il y a lieu de se demander quand est-ce que le premier échangeur de la capitale burkinabè sera ouvert aux usagers. A ce qu’on m’apprend, l’ouverture de "la bande de Gaza", comme l’appellent les méchantes langues, vient d’être rejetée aux calendes grecques. La fin du calvaire des riverains de cet échangeur de Ouaga 2000 n’est donc pas pour demain. Que s’est-il donc passé ?
Selon des sources proches du chantier, cher cousin, en raison de la hausse continue des coûts du pétrole et du fer, les fournisseurs du bitume, des glissières de sécurité et de la supersignalisation n’ont pu respecter les délais de livraison ; ce qui aurait joué sur le planning d’exécution des travaux du mois d’avril. Les travaux de mise en place des glissières de sécurité et de la supersignalisation, au demeurant indispensables à l’ouverture à la circulation, restent donc à achever.
Néanmoins, m’assure-t-on, cher cousin, afin d’atténuer les désagréments occasionnés par les travaux aux riverains du chantier et aux usagers, bientôt seront ouvertes à la circulation des voies de tourne à droite. Mais en attendant, les différents acteurs gagneraient à hâter le pas avant l’avalanche des pluies de mai sur Simonville.
Dans ma dernière lettre, cher Wambi, je me faisais l’écho du désarroi des élèves des classes d’examen de la ville de Sya, dont l’avenir scolaire ou universitaire reste suspendu à l’acquisition de la nouvelle pièce d’identité nationale. Ainsi que tu le liras ci-après, se sentant interpellé, le directeur général de l’Office national d’identification (ONI) s’est fait le devoir d’apporter les éclaircissements qui s’imposent :
"Monsieur le directeur de publication, je viens par la présente apporter quelques précisions consécutivement aux informations contenues dans la rubrique "Une lettre pour Laye" du n° 7120 du vendredi 25 au dimanche 27 avril 2008, faisant cas d’élèves de la ville de Bobo-Dioulasso incertains de participer aux examens de fin d’année, car ne disposant toujours pas de nouvelles pièces d’identité nationale pour l’obtention desquelles ils ont pourtant souscrit depuis plusieurs semaines.
Je voudrais tout d’abord dire toute ma surprise qu’une telle situation puisse se présenter, à savoir que certains élèves n’aient toujours pas leur document d’identité à quelques semaines des examens scolaires de fin d’année et que les responsables de ces établissements ne se soient pas mis en rapport avec nos services techniques à ce propos, laissant plutôt les élèves eux-mêmes le faire.
Du reste, l’établissement de nouvelles pièces d’identité au profit des élèves des classes d’examen est une initiative du ministère de
S’agissant des villes de Ouaga et de Bobo-Dioulasso, nous avons en date du 11 janvier adressé des lettres à l’intention des Directeurs régionaux du Centre et des Hauts-Bassins pour les informer du déroulement d’une opération spéciale "Cartes nationales d’identité burkinabè" au profit des élèves de 3e et de terminale, tout en les invitant à prendre des dispositions diligentes pour le succès de l’opération. Des communiqués radiodiffusés et télévisés ont été portés à la connaissance du public sur le déroulement de l’opération du samedi 12 janvier au mardi 15 janvier.
A l’issue de ces journées, nous avons pensé avoir répondu aux attentes et aux besoins des élèves, qui, du reste, devraient déposer leur dossier de candidature en étant munis de leur CNIB. Nous restons ouverts et disponibles pour répondre aux besoins des usagers. Nulle intention pour nous de nous soustraire ou de nous dérober aux suggestions et critiques constructives.
En tout état de cause, une mission est diligentée pour faire le point de la situation à Bobo-Dioulasso et éventuellement prendre les dispositions nécessaires pour y trouver une solution idoine. Ainsi, trois équipes mobiles, qui sillonnent la région, viendront en renfort aux différents commissariats de police de ladite ville. Les nouvelles dates de cette opération spéciale sont les jeudi 1er mai et vendredi 2 mai 2008.
Tout en vous remerciant pour nous avoir permis de nous enquérir des difficultés que rencontrent les élèves de Bobo-Dioulasso pour entrer en possession de leur CNIB, je voudrais réaffirmer la disponibilité de l’Office national d’identification (ONI) à pourvoir chaque citoyen burkinabè de son document d’identité".
Pierre Tiendrébéogo
Chevalier de l’Ordre national
Ces précisions faites, cher cousin, voyons à présent ce que contient cette semaine le carnet secret de Tipoko l’Intrigante :
Le secrétariat général échoit au Sénégal pendant que notre pays, le Burkina Faso, jouera le rôle de commissaire aux comptes. A ce que l’on dit,
Le Secrétariat souhaite informer l’Etat partie des Décisions prises par le Comité dans le cadre de l’examen des réponses des Etats parties au suivi des Constatations du Comité, adoptées lors de la 92e session du Comité du 17 mars au 4 avril 2008. Quant à la note verbale du 30 juin 2006 dans laquelle l’Etat partie a fourni des informations à propos de la communication n° 1159/2003, présentée au Comité au nom de Mme Mariam Sankara et al., "le Comité se félicite de la réponse de l’Etat partie concernant la suite donnée à ses constations.
Il prend note de l’argument des auteurs selon lequel l’unique recours utile en l’espèce consiste à ouvrir une enquête sur les circonstances de la mort de M. Sankara, mais rappelle que le recours recommandé par le Comité ne faisait pas expressément mention d’une telle enquête. Il rappelle également que ses décisions ne sont pas susceptibles d’appel et qu’il en est de même de ses recommandations. Le Comité considère le recours de l’Etat partie comme satisfaisant aux fins du suivi de ses constatations et n’a pas l’intention d’examiner cette question plus en avant au titre de la procédure de suivi".
Le 21 avril 2008
Bien que Roch Marc Christian Kaboré, l’occupant du perchoir, ne se soit pas encore prononcé sur la question, les noms qui reviennent fréquemment ces jours-ci sont ceux de Jean Emmanuel Dabiré, d’Alphonse Nombré et d’Adama Ouédraogo. En tout état de cause, le suspense ne saurait durer.
Tipoko l’Intrigante n’apprend rien d’elle-même, elle n’invente jamais rien. Tipoko l’Intrigante est un non-être. Elle n’est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l’intuition c’est la faculté qu’a une femme d’être sûre d’une chose sans en avoir la certitude..."
Ainsi va la vie.
Au revoir.
Ton cousin
Passek Taalé