Méfiez-vous de ces zones !

Méfiez-vous de ces zones !

 

Le Centre national de veille et d'alerte (CNVA) a identifié certaines zones comme étant criminogènes au Burkina Faso. La région du Centre, en l'occurrence le Kadiogo, compte parmi ces zones. Selon le CNVA, les axes les plus dangereux sont : Saonré Brafaso dans le département de Komsilga, Goudrin et la zone non lotie à Saaba et au secteur 28, les secteurs 1 et 2 de Tanghin-Dassouri, ainsi que les ruelles qui conduisent aux villages environnants Sourgoubila, Vipalogho Lougsi-Tensoula. Il y a aussi les localités de Yamba, Zouma, Wavougué, Goupana (Pabré). A Ouagadougou, les zones dangereuses sont notamment : le long du canal de l'université de Ouagadougou, le Club de l'étrier (bois de Boulogne), les alentours du barrage de Tanghin et de Dagnoën, les zones hors lotissements des secteurs 28, 29, 30, la zone du camp militaire route de Pô et les alentours de l'échangeur, côté sud-ouest de l'aéroport, le pont reliant la cité de Tanmoaga et le secteur 17, le pont Anna-Yélé reliant le secteur 27 et le secteur 24 Kossodo, les alentours du théâtre populaire, le long des rails du stade du 4-Août à la station Pétrofa de Larlé, l'Hippodrome, la zone du projet ZACA, la zone du SIAO, Cissin baongo et le Musée national.

 

Un mystérieux visiteur

 

Le jeudi soir aux environs de 19h, une fille du secteur 28 a reçu un mystérieux visiteur. Elle ne connaissait pas l'homme mais ce dernier lui paraissait très familier et prétendait même la connaître. Dès qu'elle lui serra la main, ce fut fait d'elle. Il lui racontait tout de sa vie : ses connaissances, ses activités, ses déplacements... Cela, elle le crut naïvement tant les dires collaient avec la réalité. Avant de prendre congé de son hôtesse, il lui demanda de le déposer avec sa moto JC Best. Mais elle déplora la sortie de sa moto et ne put donc rendre service à son visiteur. Le lendemain, elle se rendit comme à son habitude à ses cours à l'université. Profitant d'une pause à 9h, elle voulut appeler une de ses amies, mais ne retrouva pas son portable. Son coeur se mit à battre la chamade. Alors elle retrouva ses esprits et se rendit compte que son fameux visiteur de la veille avait demandé son portable pour l'admirer. Elle ne s'était plus rendu compte de rien jusqu'à cette heure précise. Pourtant, elle ne gardait même plus le moindre souvenir de l'homme. Heureusement que sa moto n'avait pas été là !

 

Mairie de Bogodogo : la loi violée ?

 

Moustapha Ouédraogo, premier adjoint au maire de l'arrondissement de Bogodogo, a évoqué dans une lettre adressée au MATD, un vice de forme dans la succession du maire sortant (voir "Le Pays" n°4140 du 17 juin 2008). Il se demandait notamment pourquoi un intérimaire n'a pas été nommé, après la démission du maire, conformément aux textes en vigueur. En effet, selon le Code général des collectivités territoriales, un intérimaire doit être nommé pour gérer la transition jusqu'à l'élection du nouvel édile. Mais à Bogodogo, tout est allé très vite. Aucun intérim n'a été assuré. Ce qui suscite bien des interrogations.

 

Un accident à l'intersection du boulevard de la circulaire et de la rue de Bogodogo

 

Un accident de la route s'est produit en milieu de matinée, le jeudi 19 juin dernier, aux feux tricolores de l'intersection du boulevard de la circulaire et la rue de Bogodogo, non loin du site du SIAO. Un véhicule de livraison en provenance de l'hôpital pédiatrique en direction du SIAO a percuté un véhicule de marque Peugeot 205.

Dans sa manoeuvre, le véhicule de livraison a percuté le feu tricolore de la rue de Bogodogo. A ce niveau, se trouvait un mendiant qui a dû décamper. Deux personnes sur une moto l'ont échappé belle, s'en tirant avec quelques égratignures. Le chauffeur du véhicule de livraison a, selon les informations recueillies sur place, pris la clé des champs.

 

Le Pays du 20 juin 2008





22/06/2008
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