On murmure Affaire Thomas Sankara : il y a du nouveau du côté de l’ONU

 

Kantigui a reçu une information de première main concernant l’affaire Thomas Sankara qu’il vous invite à lire.

Le Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies (Haut Commissariat aux droits de l’homme) présente ses compliments à la mission permanente du Burkina Faso auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et à l’honneur de se référer à la procédure de suivi des communication au titre du Protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

Le Secrétariat souhaite informer l’Etat partie des Décisions prises par le Comité dans le cadre de l’examen des réponses des Etats parties au suivi des Constatations du comité, adoptées lors de la 92ème session du Comité du 17 mars au 4 avril 2008.

Quand à la note verbale du 30 juin 2006 dans laquelle l’Etat partie a fourni des informations à propos de la communication n°1159/2003, présentée au Comité au nom de Mme Mariam Sankara et al., "Le Comité se félicite de la réponse de l’Etat partie concernant la suite donnée à ses constatations. Il prend note de l’argument des auteurs selon lequel l’unique recours utile en l’espèce consiste à ouvrir une enquête sur les circonstances de la mort de M. Sankara mais rappelle que le recours recommandé par le Comité ne faisait pas expressément mention d’une telle enquête. Il rappelle également que ses décisions ne sont pas susceptibles d’appel et qu’il en est de même de ses recommandations. Le Comité considère le recours de l’Etat partie comme satisfaisant aux fins du suivi de ses constatations et n’a pas l’intention d’examiner cette question plus en avant au titre de la procédure de suivi".

Le 21 avril 2008

Nations Unies, Haut Commissariat des droits de l’Homme


* Un transitaire d’un genre nouveau

Kantigui qui était allé passer quelques jours en Gold Coast, devenu le Ghana d’aujourd’hui, est "tombé" sur une affaire rocambolesque au port de Téma. Là-bas, il s’est rendu compte qu’un représentant d’une institution burkinabè s’est érigé en transitaire contre toute attente. Ce transitaire, d’un autre genre, prend des marchés qu’il exécute lui-même quand il ne fait pas de la sous-traitance. Aux dernières nouvelles, ce dernier aurait pris de l’argent auprès d’un transporteur sous le prétexte de faire du transit mais ne l’a pas fait. La marchandise est restée bloquée au niveau de la douane et le "transitaire" reste injoignable (au téléphone). Aussi, les transitaires avec lesquels il faisait de la sous-traitance n’ont pas reçu les sommes qui leur étaient promise. Voilà un comportement qui ternit une fois de plus l’image du Burkina Faso à l’étranger. Kantigui espère que l’institution qui emploie la personne en cause saura prendre des mesures idoines pour que les choses rentrent dans l’ordre. Et cela d’autant plus qu’au port, il y a des gens connus officiellement comme étant des transitaires.


* Luc Adolphe Tiao, président du CSC, parrain des prix Galian 2008

Il est parvenu à Kantigui que le président du Conseil supérieur de la communication Luc Adolphe Tiao a décidément un calendrier très chargé. Pressenti comme ambassadeur à Paris depuis un certain temps, Tiao semble vouloir d’abord s’acquitter d’un certain nombre d’obligations avant de rejoindre son nouveau poste si les pronostics se confirmaient.

Après la Journée de la liberté de la presse le 3 mai qui intéresse au premier plan son institution, le président du CSC prévoit une tournée des médias dans les régions du Centre-Est et de l’Est à partir du 6 mai prochain. Retenu comme parrain des prix Galian 2008, le président du CSC sera le 9 mai prochain au-devant de la grand’ messe des communicateurs aux côtés du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication. L’homme de l’année 2007 de l’Observateur Paalga et du Pays fera sans doute à cette occasion ses adieux avec le monde de la presse.

Sera-t-il toujours à son poste pour la campagne électorale pour les municipales partielles qui s’étale du 11 au 30 mai 2008 ? Et sera-t-il toujours là pour être aux côtés du Premier ministre pour la signature dans les semaines à venir de la convention collective de la presse dont le texte consensuel est en voie de finalisation ? Autant de questions que Kantigui se pose et qui pourraient retarder encore les choses.


* Le carburant frelaté gagne Banfora

Kantigui a constaté un commerce désordonné de carburant dans la ville de Banfora, chef-lieu de la province de la Comoé et de la région des Cascades. La pratique de cette activité demandant une haute sécurité se passe comme au Bénin où chacun se construit un petit hangar avec des bidons à essence. Kantigui a ouï dire que ce type nouveau de commercialisation du carburant s’est développé à Banfora avec la crise ivoirienne. Le conflit aurait favorisé l’émergence d’hydrocarbures de mauvaise qualité. Même des stations classiques n’échappent pas au phénomène. Kantigui l’a appris à ses dépens. Son engin qui n’était pas habitué à ce genre de carburant a vu son moteur se bloquer net. Il a fallu le mécanicien pour attirer l’attention sur le carburant utilisé. Voilà un phénomène qui risque d’alourdir le fardeau des habitants de Banfora en ces temps de vie chère.


* Issaka Sourwèma du PARECAP « a arrosé » sa médaille

Kantigui a appris que le chargé de communication du PARECAP, un projet qui assure l’interface entre l’administration et le secteur privé, Issaka Sourwèma, ancien directeur de Sidwaya, « a arrosé » sa médaille le 26 avril dernier dans les jardins du stade du 4-Août en présence d’un parterre de personnalités, de parents et d’amis venus le féliciter et l’encourager. Décoré de la médaille d’officier de l’Ordre du mérite des Lettres, des Arts et de la Communication le 27 mars 2008 à Bobo-Dioulasso en pleine SNC, M. Sourwèma a offert cette réception pour la distinction méritée qui lui a été faite par l’Etat burkinabè.


* Echangeur de Ouaga 2000 : les usagers devront prendre leur mal en patience

Kantigui a reçu un communiqué de presse du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme signifiant que l’échangeur de Ouaga 2000 ne pourra pas être ouvert à la circulation comme prévu en début mai. L’intégralité du message ci-dessous donne les raisons de ce retard.
- Premièrement, en raison de la hausse continue du coût du pétrole et du fer, les fournisseurs de bitume, des glissières de sécurité et de la super signalisation n’ont pas pu respecter les délais de livraison. Cela a joué sur le planning d’exécution des travaux du mois d’avril. Les travaux de mise en place des glissières de sécurité et de la super signalisation qui sont indispensables pour l’ouverture à la circulation restent donc à achever. Pour des raisons, essentiellement de sécurité des usagers, il serait prudent de fixer les glissières d’abord, avant d’autoriser à la circulation. Mais, dans le souci d’atténuer les désagréments occasionnés par les travaux aux riverains du chantier et aussi aux usagers, bientôt seront ouvertes à la circulation les voies détournées à droite.
- Deuxièmement, en raison du rajout des travaux confortatifs supplémentaires entrepris dans le but d’améliorer le projet, tels que l’aménagement des carrefours (Résidence Alice, Route de Pô, Rond point du cycliste), le renforcement des bretelles en béton armé. Ces travaux ont été exécutés ou sont en cours d’exécution. Le reste des voies sera ouvert à la circulation après la mise en place des dispositifs de sécurité dans les meilleurs délais.

Kantigui

Sidwaya



05/05/2008
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