On murmure : Des travailleurs d’une grande banque désemparés

On murmure  : Des travailleurs d’une grande banque désemparés

mercredi 28 mai 2008.
 
Kantigui a ouï dire que des dirigeants d’une grande banque de la place seraient en train de tout mettre en œuvre pour lâcher les pauvres travailleurs dans une situation de naufrage quand sonnera l’heure du changement de pilote.

Comme dans les feuilletons économicofinanciers tant décriés en Europe, ils s’activeraient à s’octroyer des parapluies dorés au cas où la négociation de virage amorcé actuellement tournerait mal. Emportés par la tourmente du changement à venir, les actuels patrons s’offriraient, au grand dam des employés, de bons pactoles avant que leur banque ne tombe dans le giron d’un groupe étranger. Il est parvenu à Kantigui que les principaux directeurs ne manquent pas de subterfuges pour se remplir les poches en surévaluant leurs salaires.

Certains d’entre eux seraient passés spectaculairement d’une classe bien inférieure à une classe bien supérieure s’attribuant de façon miraculeuse des retombées salariales faramineuses soit l’équivalant d’une dizaine d’années de service bancaire en plus. Un bond financier ne reflètant aucune ancienneté réelle.

Des missions sont également taillées à coups de millions de FCFA à l’étranger. Pour s’assurer une éventuelle garantie sociale au moment du changement de direction, des directeurs auraient même usurpé la place des délégués des travailleurs pour aller négocier clandestinement avec le ministre de tutelle des "postes dorés" dans la future équipe dirigeante. Le pot aux roses aurait été découvert lorsque des émissaires des autorités financières nationales ont été dépêchés au siège pour discuter des problèmes de la banque avec l’ensemble des travailleurs. A toutes ces manœuvres souterraines des dirigeants, s’ajouteraient les nombreux prêts accordés en dehors de la moindre orthodoxie bancaire à des individus et entreprises reconnus insolvables. Kantigui s’est vu prévenir que cette banque solide en apparence, enregistre des créances compromises tellement importantes que si les pouvoirs publics ne prennent pas les devants pour freiner le "pillage déguisé", cela risque de compromettre l’épargne des clients et susciter un problème de compression


* Les refondateurs veulent transmettre leurs propositions au chef de l’Etat

Kantigui a appris de sources proches des partis politiques signataires du manifeste de la réfondation que les leaders de ce regroupement veulent transmettre leurs propositions au chef de l’Etat Blaise Compaoré. Pour cela Kantigui a été informé qu’ils tiendront une réunion le jeudi 29 mai 2008 pour peaufiner le document final qui sera donné à lecture au locataire de Kosyam. On se rappelle que ces partis politiques de l’opposition extraparlementaire ont élaboré des "solutions pour aider le Burkina Faso à sortir de la crise qu’il traverse". Les refondateurs parmi lesquels on note des ténors comme Me Herman Yaméogo, Soumane Touré, Ram Ouédraogo remercient par ailleurs les institutions, les chancelleries, les anciens présidents, les communautés religieuses et coutumières, les médias... pour l’intérêt porté à leur mouvement


* L’expertise burkinabè reconnue par Microsoft

Kantigui a été informé que le Burkinabè Félix Yé assume désormais le partenariat éducatif avec les gouvernements, programme récemment mis en place par le leader mondial des logiciels, Microsoft. Ce programme consiste en une assistance sous forme de bourses de formation pour enseignants confirmés et futurs enseignants afin de favoriser l’introduction et la maîtrise des Technologies de l’information et de la communication (TIC) comme outils mais aussi comme matière d’enseignement dans les curricula des établissements d’enseignement primaires et secondaires. Sur le continent africain, la partie anglophone de ce programme a démarré depuis septembre 2003. La phase active de la mise en œuvre de ce programme pour la partie francophone prend effet avec la prise en service de M. Yé. Provisoirement basé à Johannesburg en Afrique du Sud d’où il couvre l’exécution de ce programme, M. Yé entame le 1er juin 2008, une visite de prise de contact avec les autorités nationales dans les 19 pays de l’Afrique francophone au Sud du Sahara


* Le maire de Gaoua suspendu de ses fonctions, le premier adjoint assure l’intérim

Kantigui a intercepté l’arrêté du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation Clément P. Sawadogo portant suspension de Faréyéry Frédéric Da de ses fonctions de maire de la commune de Gaoua.

Kantigui se rappelle que Faréyéry Frédéric Da accusé de mauvaise gestion avait été contraint d’abandonner son bureau de la mairie par des manifestants en colère. Voici l’arrêté du ministre : Article 1 : En application des articles 271 et 272 de la loi n°055-2004/AN du 21 décembre 2004 portant code général des collectivités territoriales au Burkina Faso, Monsieur Faréyéry Frédéric Da, maire de la commune de Gaoua, est suspendu de ses fonctions pour fautes graves de gestion pour une durée maximale de trois mois à compter du 22 mai 2008. Article 2 : Durant cette période, monsieur Sib Y. Jean-Baptiste adjoint, assure l’intérim et exerce la plénitude des fonctions du maire. Article 3 : Le gouverneur de la Région du Sud-Ouest et le haut-commissaire de la province du Poni sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au journal officiel du Faso.

Clément P. SAWADOGO
Officier de l’Ordre National


* Un projet d’implantation de collège dans le département de Ziniaré pose problème

De sources bien informées, Kantigui a ouï dire que du côté de l’Oubritenga, dans le Canton de Ziga, les populations du village de Sawana et environnants sont très mécontents de l’attitude du maire de la commune de Ziniaré. Et pour cause, le maire aurait décidé de la construction début juin 2008, d’un Collège d’enseignement général financé par la Banque mondiale, dans le village de Yargo, un village excentrique par rapport à la zone concernée qui regroupe une quinzaine de villages. Une information qui a été portée à la connaissance des populations des villages concernés le 23 mai dernier par le premier responsable de la commune de Ziniaré dont relève le Canton de Ziga.

Les habitants de Sawana et de la quinzaine de villages environnants estiment que le collège peut bien être construit dans le village de Sawana qui, non seulement se situe au centre des villages environnants mais dispose également d’infrastructures adéquates, telles que les forages, une école primaire de renommée, un centre de santé, une route bien praticable, un grand marché qui draîne du monde tous les trois jours... Infrastructures dont ne dispose pas le village de Yargo. En plus, l’école de Sawana est devenue depuis quatre ans, un centre d’examens pour le CEP et l’Entrée en 6ème où tous les élèves du canton convergent en fin d’année scolaire à la recherche de leurs diplômes. Malgré les démarches entreprises par les chefs de villages mécontents, l’espoir de voir l’implantation changer de site semble mince.

Kantigui sait tout simplement que le haut-commissaire a été saisi par les protestataires afin qu’il arbitre ce litige qui risque de diviser les populations d’une même localité, liées par le sang, les coutumes, la culture, la religion... Kantigui pense que le haut-commissaire d’Oubritenga sollicité, prendra les dispositions idoines pour apaiser les esprits et œuvrer à ce que les élèves du Canton de Ziga ait leur collège qui se situe à un endroit qui leur est très accessible, avec toutes les commodités souhaitées


* Atelier d’information des leaders d’opinion à Dédougou : une ignorance des distances cause des désagréments

Il est apparu à Kantigui que le ministère de la Santé a organisé le lundi 19 mai 2008 à Dédougou, un atelier d’information des leaders d’opinion sur la stratégie nationale de subvention des accouchements et des soins obstétricaux néonataux d’urgence. Cet atelier a réuni tous les préfets et maires des départements et communes de la région de la Boucle du Mouhoun et a été présidé par le gouverneur T. Pascal Benon. Kantigui, qui a pris part à cette rencontre, a été satisfait de la prise en charge mais a été surpris que les organisateurs qui ne sont que des agents de la Direction de la santé de la famille venus de Ouagadougou ne connaissent pas les distances entre les différentes localités.

Cette méconnaissance des différentes localités de la région de la Boucle du Mouhoun a causé des désagréments aux participants qui devraient entrer en possession du remboursement de leurs frais de transport. C’est ainsi qu’une des communes comme Pompoï dans la province des Balé s’est vu située selon les organisateurs avant celle de Safané dans le Mouhoun. Conséquence de cette situation, certains maires ont été lésés dans le remboursement de leur transport. Kantigui souhaite qu’à l’avenir, les organisateurs puissent prendre attache avec les localités et leurs services compétents qui leur fourniront les distances réelles entre les différents départements et communes et le chef-lieu de la région


* A quand l’ouverture du Centre d’enfouissement technique (CET) de Bobo-Dioulasso ?

Kantigui est étonné que pendant que le Centre d’enfouissement technique (CET) de Ouagadougou est opérationnel depuis fin 2005, celui de Bobo-Dioulasso, d’une superficie de 40 hectares, construit à coups de milliards pour l’élimination ou la revalorisation de déchets ménagers, le stockage des déchets industriels, semble être relégué aux oubliettes. Il est revenu à Kantigui que la ville de Sya produit journellement 300 tonnes de déchets et que toute cette quantité est déversée pour le moment dans des décharges sauvages.

Du coup Kantigui se demande ce qui bloque l’ouverture de ce site qui apparaît comme une solution appropriée quant à la gestion des déchets de la ville. Kantigui sait que le problème a fait l’objet de plus d’un mémoire à l’Institut de développement rural (IDR) de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso


* Les déboires d’un jeune écrivain

Kantigui dans ses périgrinations a rencontré un digne fils de la République qui s’essaie aux lettres. Mais il se trouve que le jeune écrivain, qui a copublié un livre, rencontre mille et une difficultés pour publier un ouvrage d’environ 192 pages. Selon les informations de Kantigui, l’éditeur basé en France veut que l’écrivain en devenir, commande 50 exemplaires à raison de 22 euros l’unité avant l’impression. Faisant ses premiers pas dans le cercle des écrivains, cette condition a refroidi les ardeurs du jeune écrivain qui lance un appel aux bonnes volontés, aux autorités en charge de la culture, et à tous ceux qui aiment les belles lettres pour la parution de l’ouvrage. Kantigui sait compter sur le mécennat des uns et des autres pour que ce livre soit publié


* Un mariage collectif pour les agents du Premier ministère

Kantigui a ouï que le Premier ministre, Tertius Zongo, initie un mariage collectif pour les agents de la primature, le 21 juin prochain. Selon les sources de Kantigui, une vingtaine de couples sont concernés par ce mariage collectif qui est prévu pour se dérouler à la mairie de Baskuy. Kantigui qui espère qu’il sera invité à la cérémonie souhaite que l’initiative fasse tache d’huile dans d’autres structures et beaucoup de bonheur pour les futurs mariés


* Un mois de pension supplémentaire et une visite médicale gratuite pour les pensionnés de la CNSS

L’Association nationale des retraités du Burkina Faso a fait parvenir à Kantigui une lettre dans laquelle elle salue la décision que viennent de prendre les autorités de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).En effet, la CNSS procédera au paiement pour la seconde fois d’un mois de pension pour compter du 1er juin 2008 à tous les retraités. Par ailleurs, les pensionnés de la CNSS bénéficieront cette année encore de la visite médicale gratuite. L’opération débutera le 1er juin sur l’ensemble du territoire national. Sur la requête de l’Association nationale des retraités, elle concernera les veuves des retraités émargeant à la CNSS. Les bénéficiaires devront se présenter devant les équipes médicales en respectant le calendrier qui sera établi pour la circonstance. Kantigui se félicite de ces mesures en espérant qu’elles puissent contribuer à garantir une retraite paisible aux pensionnés de la CNSS


* Le palais de justice de Yako dans le noir

Kantigui a été écœuré en apprenant que le palais de justice de Yako fonctionnait depuis pratiquement un mois sans électricité. Selon des informations parvenues à Kantigui, tout serait parti d’un court-circuit qui se serait produit au niveau du module de connexion depuis le mois d’avril 2008. En cette période de grande chaleur au Faso, Kantigui note qu’il ne fait pas bon travailler dans ces conditions. De sources dignes de foi, il faudrait tout simplement décaisser 1 million de FCFA pour redonner le "jus" au président du Tribunal de grande instance de Yako et à ses collaborateurs.

Une lenteur administrative dans le déblocage des liasses de banque expliquerait cette longue attente de dépannage au palais de justice de Yako. Si ailleurs, on est prompt à réparer les courts-circuits, Kantiguipense qu’il est urgent aussi de rétablir l’électricité au Tribunal de Yako.

Kantigui

Sidwaya



30/05/2008
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