SN-GMB renaît des cendres des GMB

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SN-GMB renaît des cendres des GMB

 

La SN-GMB est en marche et ce depuis janvier 2008. Cette usine a été visitée par les autorités de la région des Cascades le lundi 21 avril 2008. A la fin de la visite guidée qui a permis au gouverneur et à sa suite de découvrir la SN-GMB, le PDG de la société Salif Ouédraogo a bien voulu répondre aux questions des journalistes. L’inauguration tant attendue, la situation du personnel et la gestion du passif de l’ancienne GMB, comment la SN GMB compte-t-elle s’imposer sur le marché dans ce contexte de concurrence exacerbée et les ambitions du repreneur à court et moyen termes, sont autant de questions posées par les hommes de médias et auxquelles le PDG a apporté des réponses.

 

D’un capital de 2,2 milliards de francs CFA dont 85 % reviennent aux privé burkinabè, la SN-GMB a rouvert ses portes depuis janvier 2008. La société après avoir connu des difficultés énormes avait fini par mettre la clef sous le paillasson, plongeant la centaine de travailleurs et leurs familles dans des conditions de vie précaires. Aujourd’hui, cette fermeture ne représente plus qu’un mauvais souvenir pour les habitants de la région des Cascades. Et même si plusieurs dates ont été annoncées pour son inauguration sans que cela ne soit effectif la SN-GMB tourne et ses produits se trouvent sur le marché burkinabè par le biais d’un circuit de distribution assuré par des grossistes à travers le pays. Son PDG, Salif Ouédraogo, affirme que même si personnellement, il n’a jamais fait cas d’une date, le baptême de la société sera très prochainement fait à la grande satisfaction des populations.

C’est donc un nouveau départ axé autour d’un outil moderne à même d’assurer une grande production variée et de qualité, le tout assorti d’une logistique importante que le groupe Kossouka a trouvé pour positionner la SN-GMB dans les premières sphères du marché, tout en lui évitant de connaître les circonstances qui ont commandé la fermeture de l’ancienne GMB. La qualité des produits finis reste la préoccupation majeure des actionnaires. La nouvelle société entend donc mettre à la disposition de sa clientèle le meilleur produit à un prix compétitif. C’est pourquoi le moulin de plus d’un milliard de francs acquis peu avant la fermeture, a été mis de côté pour son manque d’efficience et d’efficacité. Il a été remplacé par des machines de marque Bulher garantie de performance et de qualité. Selon le PDG de la société, ce matériel n’a pas de pareil dans notre environnement puisqu’il est possible d’assurer sa maintenance depuis l'étranger et également de le faire fonctionner à distance. A titre d’exemple, le chef de la fabrication depuis sa résidence au sein de la SN GMB peut continuer la fabrication de la farine et du son de 14 heures, heure de descente des meuniers, jusqu’à 22 heures. Le personnel, 47 au total, recrutés parmi les meuniers de l’ex-GMB ainsi que les deux travailleurs expatriés poursuivent une formation afin de devenir plus opérationnels et en phase avec l’outil de production.

Sur le plan relationnel, les repreneurs comptent mettre un accent particulier sur les relations avec le personnel, opérer toujours le bon choix quant aux fournisseurs. Tous ces atouts, de l’avis du PDG Salif Ouédraogo, contribueront à la réalisation ultime du groupe qui est de contribuer à réduire la pauvreté dans les Cascades et partant au Burkina Faso puis dans la sous région.

 

Mamadou TRAORE

Le Pays du 23 avril 2008




23/04/2008
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