Vie politique au Burkina : L’histoire des systèmes partisans contée par un étudiant de l’ENAM

Vie politique au Burkina : L’histoire des systèmes partisans contée par un étudiant de l’ENAM

mardi 22 avril 2008.
 
« Les systèmes partisans du Burkina Faso, du parti unique au multipartisme intégral ». Tel a été le thème soutenu par N.Y Patrice Sama, le 12 mars 2008 à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature par l’obtention du diplôme d’administration civil.

Quelle est l’histoire politique du Burkina Faso ? Quel système convient à notre processus démocratique ? En vue de répondre à ces questions, N.Y Patrice Sama s’est penché sur le thème : « Les systèmes partisans du Burkina Faso : du parti unique au multipartisme intégral ». Pour analyser ce thème, M. Sama, candidat au diplôme d’administrateur civil à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature a exhumé les vestiges de l’histoire politique burkinabè. Il a ensuite, défini l’importance des partis politiques dans la vie d’un pays qui se veut être démocratique.

« Les partis politiques sont incontournables dans toute vie démocratique. Ce sont eux qui animent généralement la vie politique et désignent les candidats aux différentes consultations électorales, » a relevé M. Sama. Selon lui, en fonction du nombre des parti politiques, on rencontre les systèmes compétitifs et ceux qui ne le sont pas. Dans le groupe des systèmes non compétitifs, on retrouve le parti unique qui se caractérise par l’existence d’un seul parti. Et pour les systèmes compétitifs, il a noté l’existence du bipartisme et du multipartisme.

Retraçant l’histoire politique du Burkina, depuis son accession à l’indépendance, il a fait ressortir que le pays a fait l’expérience de deux systèmes partisans dont le parti unique et le multipartisme. A la conclusion de ses analyses, N.Y Patrice Sama a fait les observations suivantes : le parti unique est attentatoire au principe démocratique. Pour cela, il faut le bannir. Par contre, le multipartisme répond à l’idéal démocratique parce qu’il garantit le liberté des populations à s’exprimer.

Cependant, le candidat juge que le multipartisme intégral, marqué par la création effeinée de partis politiques, comporte des limites. Il existe de nos jours, un très grand nombre de partis politiques. Ce qui fait que tous les partis ne sont pas représentés à l’Assemblée nationale. Pour cela, il préconise une limitation du nombre des partis politiques au Burkina avec un durcissement des conditions de création de ces partis. Le jury présidé par Moctar Tall, directeur général de l’ENAM, a apprécié la qualité du travail et lui a décerné la note de 15/20.

Jacques Théodore BALIMA (Stagiaire)

Sidwaya



24/04/2008
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